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Funerarium : -1692-

Acid Vicious, 2022

Black Metal, France

Album CD

Funerarium n'en n'est pas son coup d’essai, bien au contraire cher lecteurs assoiffés de nouvelles sensations version metal extrême. En effet, si vous ne connaissez pas encore, sachez qu’il s’agit ni plus ni moins que le quatorzième album ! Rien que ça ! La productivité de son créateur ne semble pas avoir de limites et toujours dans la qualité s’il vous plaît. 

1692 est le titre de la dernière œuvre maléfique du prolifique Kardec. Naviguant toujours sur les flammes de l’enfer du style Black Metal atmosphérique, ce disque va bien plus loin dans ses sonorités maîtrisées, cette voix glaciale et déchirante nous accompagne tout au long de notre voyage à travers la célèbre chasse aux sorcières de , justement , 1692, thème en adéquation totale avec la dite ambiance. Comme à son habitude, les compositions sont soignées, les riffs restent en tête pendant des heures, les claviers rajoutent cette petite touche d’atmosphérique bien venue pour mettre en relief le tout, comme certaines introductions de chansons tout à fait démoniaques et donc, à mon goût. Les choses bien faites je vous dis !

Pour les fidèles au genre,  je dirais que le son est raw mais pas brouillon,  tout à fait audible, la nuance est importante à préciser, je trouve. La mélancolie est présente, comme sur la plupart des productions de Funerarium, on reconnaît une de ses chansons facilement si on connaît un peu, c’est une qualité dont peu de groupes peuvent se targuer. Pour couronner le tout Kardec à ramener quatre invités des plus remarquables à mon goût, à savoir Certamortis, Brouillard, Gorgonet enfin et non des moindres Erroiak ! Impressionnant de voir le metal extrême se réunir pour mon plus grand plaisir et le vôtre certainement !

Avec 1692, Funerarium rajoute à sa longue discographie un album d’une qualité évidente. Des ambiances aux thèmes, des sonorités evil aux invités de la scène, tout y est. Le tout dans une version digipack de toute beauté où bien sûr le sombre prend le dessus, comme toujours. 

 

Mika Hell - 8/10