Sigma Records, 2009
Deathcore, Suisse
Cd
Genève, son jet d'eau, ses boutiques de luxe, ses banques et au milieu de tout ça KESS'KHTAK . Découvert lors d'un concert de NAPALM DEATH en première partie, le nom de ce groupe ne vous dit surement rien et pour cause. Ce mini-split constitue pour le groupe une ptiote démo, une carte de visite pour espérer un jour quitter la couche et pouvoir aller se pavaner dans la cour des grands. Bref, quand j'ai vu le groupe jouer la première fois je ne connaissais pas du tout ces Genevois, dont le groupe est composé entre autre de membres de LOST SPHERE PROJECT . L'impression que j'en gardais fut plutôt positive, dois-je dire. C'est tout naturellement que j'alla voir l'un des deux brailleurs du groupe pour lui soutirer un skeud promo qu'il donna sans opposer la moindre résistance (eh ouais j'avais quand même payé l'entrée c'est déjà pas mal (rires). Ecoutons KESS'KHTAK patronyme étrange et surtout imprononçable, j'en conviens.
Hmm ouais, KESS'KHTAK est le genre de groupe à placer à la frontière du deathcore et du grind sans non plus en avoir la folie. Pas vraiment le genre de came sur laquelle j'ai forcément les érections les plus fortes, ce n'est pas le souvenir que ce foutu live ma laissa. Deux explications plausibles me viennent: où étais-je fortement bourré (fort probable) ou KESS'KHTAK fait partie des combos qu'il faut mieux voir en live plutôt qu'à écouter sur cd (fort probable aussi). Après écoute des 5 titres je trouve quand même que nos petits suisses et leur compos manquent un peu de patate, on retrouve souvent des mid tempos avec comme à l'accoutumée de grosses rythmiques. Au final je n'irais pas dire que le résultat est « soporifique » mais l'envie de passer au morceau suivant est souvent présente voir trop. L'autre point où j'ai du mal avec KESS'KHTAK plus qu'avec sa musique c'est son chant ou devrais-je dire ses chants. Effectivement on a droit à des vocaux clairement deathcore et ce pour les deux chanteurs où est donc l'intérêt dans avoir deux? Peut être qu'il y en a un sur les deux qui fournit l'alcool et l'autre qui se bourre la gueule je ne sais pas...Le chant des messieurs n'est ni trop guttural ni trop criard si vous voulez une idée et je n'accroche pas forcément.
KESS'KHTAK 4/10
Passons à nos Bordelais de JUGGERNAUT qui, à l'heure où j'écris ces lignes, sortent leur premier véritable cd : j'ai nommé Architect Of Deceit , que tu pourras sans problème trouver chez ton marchand de journaux. Le nom du groupe est tiré d'après mon sens aigu de l'investigation (nan, j'ai pas les chevilles qui enfle elles le sont déjà ha ha) d'un personnage d'X-Men, perso qui est d'ailleurs énorme (environ quatre fois le cul à Maité) et surtout qui défonce tout sur son passage! Une chose est sûre, passer de KESS'KHTAK à JUGGERNAUT n'est pas sans me déplaire, je me retrouve plus dans les riffs death du combo et dans ses rythmiques plus soutenues. Classer la musique du groupe est difficile, car d'un côté la musique est death et de l'autre on retrouve encore et toujours cette voix deathcore (arrgh); c'est le seul point sur lequel j'ai encore une fois de plus du mal car elle est trop faiblarde à mon sens pour la musique jouée. Avec ses trois titres, JUGGERNAUT arrive à s'imposer comme le groupe du split sans conteste, Antinomos titre aux riffs techniques groovy le tout saupoudré de blasts n'est pas sans me déplaire, le constat sera le même pour Delusion Of Grandeur et Unveiled Cross . Le groupe signe ici 3 titres aboutis et faire les choses bien semble être un mot d'ordre chez nos Bordelais. A écouter pour se faire une idée, et plus si affinité!
JUGGERNAUT 7/10