Lifestage productions, 2008
Grind Metal, Pologne
Ep vinyl
Arrgh quelle baffe, ce split ep est une tuerie ! Squash Bowels d'un côté, groupe de goregrind polonais mythique à la Dead Infection et de l'autre Neuropathia, autre groupe aussi mythique de grind polonais. Tout les grindeux qui se respectent me comprendront, avec une telle « dream team » on ne pouvait s'attendre qu'à du lourd, du très lourd.
Enfin bref, après l'album (tout bonnement énorme) Love Songs sorti en 2006 sur Life Stage Prod, SQUASH BOWELS revient en compagnie de son nouveau chanteur (XhubertX) et de son nouveau batteur (Kris « Vizun ») avec trois titres d'une brutalité extrême, enregistrés au désormais célèbre Hertz Studio (Vader, Emeth, Kronos, Behemoth) par les frères Wieslawscy. Malgré leur tendance très punk dans l'âme, ces trois morceaux restent aussi très goregrind, en gros très Squash Bowels, en effet blast à gogo pitshifter et hurlements à s'en arracher les cordes vocales sont au rendez-vous ce qui n'est pas sans déplaire. Malgré la sauvagerie de ses compos, Squash Bowels n'oublie jamais de nous pondre des riffs très accrocheurs et noisy que l'on oubliera pas de chantonner sans la douche ou sur les chiottes (endroit le mieux approprié pour chanter du goregrind!). En gros ces trois titres vous l'aurez compris sont énormes et vous donneront l'impression qu'un troupeau de rhinocéros est en train de vous rentrer dedans...
Retournons le vinyl, Neuropathia nous propose deux nouveaux titres studios ainsi que deux titres lives. Personnellement j'avais adoré Graveyard Cowboys et Satan Is A Cunt et là je dois dire que le combo nous balance deux titres studios énormes même si le son fait très démo ( là est tout le charme du vinyl !). Comme d'hab', ça blast à tout va, les compos sont bonnes très accrocheuses et surtout très grind, mais attention un grind dévastateur, compact, puissant et carré. Il est clair que Neuropathia sait comment nous martyriser le conduit auditif au point que l'on en redemande. En revanche, je dois avouer que j'ai moins accroché sur les deux titres lives, ceux-ci étant encore plus roots au niveau du son que la partie studio, on arrive tout juste à entendre le batteur et le chanteur semble fatigué (ou bourré au choix). Pour conclure, je (re)dirais que ce split est un split de killer pour des killers...