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Nifelheim : Tribute To Slayer Mag

SADISTIK EXEKUTION - Tribute To Slayer Magazine

Nuclear War Now! Productions, 2006

Black Thrash Metal, Suède

Split bEP

Ce sont deux groupes phares de ce magazine légendaire, Sadistik Exekution (dont le leader est à l'origine du logo) qui y figurera depuis l'issue 7, et Nifelheim, favori de l'éditeur depuis la résurrection de son magazine vers 1996, qui prendront l'initiative de rendre un hommage plus que mérité à Jon Metalion et son célèbre fanzine « Slayer ».
L'importance de ce dernier reste aujourd'hui encore plus que majeure : depuis 1985, Slayer est le témoin direct de son époque et au fil des numéros relate l'évolution de la scène metal extrême. Faisant preuve d'un grand professionnalisme, chaque numéros de ce fanzine permet la découverte de groupes majeur de la scène, seront sortis de l'ombre gràce à lui beaucoup de formation maintenant très populaire, parmis eux Mayhem, Poison, Blasphemy, Napalm Death, Morbid Angel, Sadistik Exekution, Nifleheim.

Et c'est sous la forme d'un court, mais consistant split 45 tours, un morceau pour Nifelheim et deux pour SadEx, le tout produit par le maître label Nuclear War Now (necromantien producteur de groupe comme Von, Blasphemy, Sarcofago et des centaines d'autres...) qui garantit une apparence des plus pros, gatefold cover, poster et édition limitée au programme.

Coté musique le mieux est à attendre, commençant par un excellent morceau signé Nifelheim, groupe suédois ayant repris le flambeau des vieux groupes black thrash comme les vieux Bathory ou Sodom. Nifelheim se veut rapide, thrash et maléfique, le tout rythmé par une puissance vraiment démoniaque, « Gates of Damnation » est jouissif à souhait et se seul morceau convaincra n'importe quel metalleux que Nifelheim est un groupe de qualité sur lequel on peut miser pas mal d'espoir pour l'avenir du metal extrême.

Il est incroyable (ou risible) de se rendre compte de la quantité de bruit fournit par Sadistik Exekution sur seulement deux morceaux. Les australiens, parrains du Death metal malgré eux, rentrent dans le lard de façon magistral, batterie nucléaire à 200 à l'heure, riffs tranchants et voiw death/black des plus maladives, sont les ingrédients de la « musique » de SadEx. Jamais ce groupe ne fera l'unanimité, mais force est de constater qu'il fais dans le très efficace pour l'occasion, et qu'il peut aisément rivaliser avec son collaborateur suédois.

En somme un bel et court hommage à une légende de l'underground qui mérite bien son repos après tant d'année d'activités dans la scène, split promotionnel qui convaincra sans concession à vous intéresser aux deux géants du metal extrême y figurant.
Trop court pour donner une cote réelle, le 8/10 reste symbolique d'un travail très plaisant mais pas révolutionnaire.

Jolly Jumper - 8/10