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Droit de Réponse d'Adipocere Records

ADIPOCERE

Musique

Voici le droit de Réponse que Christian Bivel (boss d'Adipocere Records) a adressé au Progrès de Bourg auteur d'un odieux article sur le label ; voici donc l'occasion de remettre quelques pendules à l'heure et de couper court aux ragots les plus infames circulant sur le label suite à cet article:

"Monsieur BIVEL entend préciser aux lecteurs qu'en aucun cas le Label ADIPOCERE ou ses responsables ne sont actuellement accusés au sens juridique du terme. Mais seulement enquête est actuellement en cours dans laquelle les représentants légaux de l'enseigne n'ont été entendu qu'en qualité de témoin. Aucune mise en examen n'est intervenue à ce jour. Il est rappellé que l'opportunité de poursuites judiciaires éventuelles et la qualification juridique des faits n'appartient en propre qu'au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Bourg en Bresse. Les chiffres mis en exergue par l'article sont erronés. Le chiffre de 174 000 CD correspond uniquement au nombre d'album pressés par le Label auprès d'un fournisseur mais il est faux d'écrire que la SACEM réclamerait des droits sur l'intégralité de ce chiffre. Il n'y aurait que quelques milliers de copies. La présentation des faits tendant à faire croire que le Label serait en perdition et sa pérennité en danger est critiquable. Les faits rapportés par l'article sont sans emport sur les décisions de gestion de l'entreprise. L'article indiquait que des copies de CD auraient été produites sur place, Monsieur BIVEL s'inscrit en faux sur cette affirmation qui n'est pas la narration de la réalité, aucune copie illégale n'a jamais été réalisées/fabriquées par ADIPOCERE. ADIPOCERE ayant d'ailleurs toujours combattu les copies sur CDr ou autres téléchargements illégaux de MP3. De plus les CD vendus par ADIPOCERE sont tous des CD issus du pressage industriel et placés sous licence française ou étrangère. Contrairement à ce qui a été avancé par l'article aucune "contrefaçon manifeste" n'a été resencé, de plus la "contrefaçon" répond à une définition juridique stricte abusivement employée à de nombreuses reprises dans l'article, l'importation non autorisée répond à une autre définition et le règlement des droits SACEM est une question différente. Il est ensuite de l'oeuvre de la justice de dire si les faits si tant ai qu'ils soient avérés sont constitutifs d'une infraction au sens pénal et s'il justifient une poursuite pénale. Il appartiendra aux parties en présence SACEM et DGCCRF de faire le jour sur les points révélés par l'enquête et les chiffres en présence. [BR] Il est de même faux d'annoncer aux lecteurs que la comptabilité de l'entreprise sur les quatre derniers exercice sera "épluchée" dans le cadre de l'enquête ce qui n'est à ce jour pas envisagé. [BR] Il est enfin rappelé qu'aucun amalgame ne saurait être fait entre ADIPOCERE RECORDS et ADI MEDIA sociétés juridiquement indépendante et ayant un objet social différent. ADI-MEDIA étant une société iséroise s'occupant de faire presser des CD, CDrom, DVD en usines pour des groupes autoproduits, des Labels ou autres entreprises. Enfin contrairement à ce qui est induit par l'article le projet d'ouverture d'une enseigne sur Bourg n'est en aucun cas remis en cause à ce jour."

Christian Bivel