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Le dilemme du black-metal : autarcie ou socialisation ?

Musique

Le B.M se veut intellectuellement, socialement et humainement indépendant de tout organe politique, religieux et philosophique contemporains. C'est pour cela que nous cherchons notre force dans le passé. De là viennent les divergences entre Sataniques, Païens, N.S, Nihilistes et autres branches minoritaires ( Sachez que si les créateurs on fait preuve d'indépendance et d'innovation leurs adeptes beaucoup moins, logique !). Mais cela vous le savez déjà... Bien que notre art soit en voie rapide de multiplications différentielles, je pence fortement que la base du problème est la socialisation du mouvement ; socialisation due notamment à ce formidable outil médiatique qu'est Internet ! Après m'être penché sur ses méfaits, j'évoquerais un moyen de lutter contre cette socialisation.

Ayant accès à ce média depuis peu, imaginez ma stupeur en découvrant tchats et autres forums regorgeant de liens pour dégoter le dernier mp3 de tels ou tels groupe UG ( la chute des majors ne nous intéressent pas ici). Je veux bien que l'on se fasse une légère pub mais, quant à la véritable prostitution pour posers, je dis NON. Si les formations qui ont initié ou qui contribuent à propager l'esprit vrai se plaignent de la profusion de trends, ils devraient se demander si leurs propres actions sur le Net n'on pas contribué à la perversion du mouvement?! Rien que de mettre en ligne ce texte est dangereux ; ma soif d'action à été plus forte que le désir de protéger l'Art noir (une foi n'est pas coutume!). En somme Internet est un outil pratique à utiliser avec modération.
De là, la transition vers l'Humanisme est aisée... Ce fléau qui agit de puis près de cinq siècles sur le monde entier tend à pervertir tout ce qui existe. Le B.M ne lui a résisté qu'une petite dizaine d'années, ce qui, vous en conviendrez, n'est rien comparé au siècles d'existence de la philosophie. L'Humanisme, évoluant sous différentes formes, a choisi, pour gangrener le B.M, la socialisation.
En effet, la multitude de «fundergroud » (pour reprendre l'expression d'un grand groupe Américain), qui évolue nonchalamment dans notre milieu vient d'un élan de gentillesse venu d'on ne sait où, mais très sûrement diffusé à l'aide de la main fédératrice « Internetoïde ». Pour quoi ces personnes on-t-elle besoin de contacts (qui passent par l'initiation au B.M) avec d'autres êtres humains sans intérêt, et qui surtout n'en porte pas le moindre au mouvement?
Bref, laissons les légions venir à nous, cela en épurera une bonne part...
Après que j'ai dénoncé le haut de ce qui me semble être un bel iceberg, je vais vous proposer une méthode déshumanisante :
Tout d'abord je ne veux pas dire que les relations humaines ne doivent pas exister, ce ne serait que trop utopique ; trop beau pour être vrai ! De toute façon le mouvement à besoins d'un minimum de relation pour ne pas s'asphyxier.
Le but est donc de chercher le minimalisme dans sa relation avec son camarade métalleux. Beuveries et concerts étant recommandé, je veux juste conseiller aux lecteurs de maîtriser son cercle d'amis et de ne pas vouloir s'étendre dans des relations inutiles qui risqueraient de mettre le B.M en péril. Une autarcie social du métal ( une autre façon de protéger le Black art serait que la scène métal en général soit préservé de la masse) serait la meilleur façon de stopper les diverses maladies dont souffre notre Art. Cette autarcie sociale ne peut fonctionner avec la diversification. La dévotion totale ne peut-être accordé qu'a un art en particulier ( ici le BM voir le DM) et pas à plusieurs autres. Quelques activités intimement liées peuvent largement co-exister mais pas plusieurs branches de l'arbre métal. Cela si on recherche l'intégrité.

En somme, une bonne gestion de ses sentiments humains mènent peu à peu à la dé-humanisation, qui ainsi n'est pas si utopique que cela. Si Dead et consort y sont parvenu pourquoi pas nous? Le B.M sera ainsi préservé.

S.N., sept 04