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Le gangsta-rap (un lecteur)

no rap

Musique

Je n'aime pas trop le rap... je dois bien l'avouer, et en général j'adopte une attitude d'ignorance polie avec ce genre de « musique » et ceux qui l'écoute -les guillemets à musique ne sont pas une faute de frappe-. Mais là ou ça ne passe vraiment pas c'est en ce qui concerne le rap américain, le gangsta-rap surtout. Je ne vais pas m'amuser à faire une critique musicale sur le gangsta rap, parce que pour moi c'est du « boom-boom » au mieux sans aucun intérêt et au pire me filant la nausée. Mais c'est un avis personnel et j'ai conscience que l'on peut faire le même genre de critique pour Cannibal Corpse par exemple (que j'aime beaucoup). La différence c'est peut-être que 10 ans après on peut réécouter un morceau de CC alors qu'après six mois un morceau de rap est complètement ‘outdated'.

Avant de lire la suite de l'article, beaucoup plus incisif, il faut bien comprendre qu'il ne vise pas à attaquer sans raison un genre de musique sous prétexte que ce n'est pas celui que j'écoute, mais c'est presque une réaction de défense. Je m'explique : si je pouvais tout simplement ne pas entendre parler de cette mode, si elle ne s'immisçait pas trop dans ma vie de tout les jours je n'aurai rien à y redire, mais si j'allume la télé je tombe sur du rap, si j'écoute la radio c'est bien pire. Du coup je n'écoute plus que des radios, genre Chronix Agression par Internet et je n'allume ma télé plus que pour regarder ‘c'est dans l'air ‘ sur France 5... Mais ils suffit de sortir dans la rue et on tombe toujours sur un gros débile qui met la musique à fond dans sa caisse, les vitres ouvertes, bien sur, pour nous faire profiter du son ‘exceptionnel' de ses nouveaux amplis et pour pouvoir pauser son coude de rappeur sur la portière. Ce n'est pas seulement le bruit que je voudrais éviter mais toutes la sous-culture qui l'accompagne, toute cette merde qui tire profit du besoin de rebellions des ados vivant dans les cités (appelés "racaille") et des gosses de classe moyenne qui veulent pimenter une vie trop sobre (chez moi on appelle ça des "piches"). Les industriels ont compris que pour vendre n'importe quelle daube au plus grand nombre, et ainsi faire rentrer le plus d'ados possible dans le troupeau des acheteurs, ils suffisait de leur vendre justement ce qui leur donne le sentiment, à tort, de se mettre en dehors du troupeau qu'est notre société. Dans le rap, c'est un look et une attitude de pseudo gangsters qui se vendent. dans le metal c'est plutôt un look mortuaire et clouté agrémenté de quelques A symbolisant l'Anarchie, mais bon il y a plus de rappeur que de gothiques mansonien dans la rue... et puis un mec avec un look pseudo-gangster passe pour un vrai rappeur, alors que le mec avec du maquillage noir et écoutant slipknot passe plutôt pour un gros con chez les metalleux.

Mais je m'égare, revenons à la critique cinglante des rappeurs qui hantent nos médias ou nos rues...Beaucoup de gangsta-rappeurs s'inspirent l'image du proxénète, du Pimp, vous savez le gars ridicule avec chaînes et montre en or, avec sa grosse voiture...On peut donc déjà faire une première critique sur le traitement des femmes, parce que pour moi le grotesque l'emporte largement sur le scandaleux, ils suffit de voir les clips et les paroles qui sont plus comiques que des fantasmes d'ados prés-pubères. Comme je le dis, cette misogynie extrême est le signe d'une totale immaturité sexuelle voire d'une homosexualité refoulée car le gangsta-rappeur ne fréquente que d'autres gangsta-rappeurs et fait de longs séjours en prison... Un exemple véridique le prouve, qui m'est arrivé il y a quelques semaines un samedi sur les coups de 20h30 pour être précis. je marchais pour rentrer chez moi (je n'ai plus de bus à cette heure-ci...), j'étais au milieu de la route, dans une petite rue d'un quartier calme, et sur le coté il y avais 4 rappeurs, l'un écoutais son poste dans sa Renault 5 (d'habitude ils roulent plutôt avec des grosses voitures mais j'imagine que c'est la seule qu'ils ont du réussir à voler!) un autre était dehors mais se penchait dans la voiture à travers la vitre ouverte pour profiter de la musique ou parler des ‘meufs' avec lesquelles ils ne coucherons jamais. Et les deux autres étaient assis sur le trottoir. L'un des deux me dit « eh cousin tu vas ou ? » je réponds que je vais chez moi et je trace la route, une fois que j'étais loin et donc de dos, j'ai eu droit à des « suce mes boules pédé ». cette phrase répétée plusieurs fois contient deux erreurs :
1/ si cet individu étais pourvu de testicules il n'aurait pas attendu que je soit loin et de dos pour m'insulter surtout possédant la supériorité numérique avec ces trois autres eunuques . 2/ m'insulter en me traitant d'homosexuel tout en réclament un rapport homosexuel est assez con, il faut bien le dire.
Un rappeur pourrait me faire la critique suivante "hoo t grave toi, to vu combien qui a de meuf dans les concerts de Metal? alors Respect, critique pas!"
D'abord la tendance commence à s'inverser, c'est encore plus flagrant quand on inclut les gothiques. Et puis l'absence relative des femmes dans les concerts peut s'expliquer par disons la mauvaise réputation de ces concerts....mais les nombres de mecs et filles qui écoutent du métal (c'est très large le "métal") doivent être proche....De plus; quand une femme réussi dans le metal, ce n'est pas en jouant le jeu de la bimbo écervelée tortillant du cul pour ramasser un max' de thune, mais c'est par son talent et à coups de pieds dans les nez des misogynes du premier rang (CF : Angela Gossow) .

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