Société
Eh oui, il est facile et courant de dénoncer (Et moi le premier) le" système ", la société, les vieux, l'intelligentsia, les flics, les impôts, le show-biz, bref, tous ces gens du dessus qui nous font chier. Mais peu évident de décrire ce que j'appellerai le " système ", ce vase clos de " puissants " qui voudraient nous mettre à genoux, nous les simples pions-citoyens, sans tomber dans la paranoïa ou la discussion de poivrots style " café du commerce ". Et pourtant, il est de notre devoir de dénoncer les agissements et les effets de tout ce qui nous écœurent, mais en en connaissant mieux les ressorts, et cela, sans pour autant tomber dans le clivage politique stérile droite/gauche, ni dans la crise de rébellion acnéique ou l'ésotérisme sulfureux...
D'abord qu'est-ce qu'un " système " ? Ce terme vient sans doute des sciences : il s'agit d'un ensemble d'éléments inter-reliés. Plus qu'un objet d'observation scientifique, on peut donc, par extension, appliquer aussi bien ce concept à toute théorie abstraite, ainsi qu'à toute organisation bien concrète : et dans mon propos, le " système " sera donc l'idéologie mondialiste et mercantile ambiante. Il convient bien de raisonner à grande échelle pour mieux acquérir une vision d'ensemble et ne pas se perdre en débat franco/français réducteurs. Selon moi, le système qui s'est mis en place dans le monde depuis 1945 est un cocktail néfaste d'idéologies tendant au dogmatisme, qui ne pensent qu'à se répandre (et à se servir !) sans tenir compte des aspirations profondes des principaux concernés, les Humains qu'elle prétendent régenter! Attention : je ne prétend pas lever un énième " complot judéo-maçonnique " ou fantasmer sur les " 100 familles " comme d'autres l'ont déjà fait en d'autres temps. Les éléments que je vais vous décrire ne sont liés, selon moi, que par une entente tacite, une convergence de vue fortuite et juteuse, mais terriblement néfaste pour les masses:
Au premier chef, lavague néo-libéralequi a envahie l'Occident et le Japon après la chute des totalitarismes japonais et allemand en 1945; cette pensée, peut-être louable à son origine, conçue par des humanistes, est en train de se transformer en poison : à partir du moment ou elle est destinée à enrichir d' irresponsables mercantiles au lieu de viser à l'épanouissement humain, on en vient à des situations ubuesques : des guerres engendrées pour relancer l'économie, la vente de matières polluantes pour susciter la consommation effrénée, la production d'énergie mortelle pour se chauffer..... Depuis 1990 avec la chute du marxisme, un nouveau seuil est franchi : le libéralisme, seul système économique encore valide, donc légitimé d'autant, se renforce, emmené par les USA, avec un sentiment d'impunité. La création de vastes conglomérats apatrides et esclavagistes, l'empoisonnement intellectuel et même physiologique (OGM, amiante, " vache folle ", aluminium, plomb...) des consommateurs et le quasi-monopole de certaines entreprises dans leur domaine, après des fusions-acquisitions doublées ou non d'OPA sont des négations évidentes de l'idéal libéral. Des organismes régionaux (UE, ALENA...) et mondiaux (OMC, GATT, FMI...) formés de techniciens non élus gèrent les flux et décident qui va en bénéficier ou non... Après 70 ans de marxisme niveleur et meurtrier, le capitalisme débridé emprunte le même chemin, devenant une sorte de " communisme privé "...
Ce totalitaire doux et rampant est teinté de" social-démocratie "pour mieux nous faire avalé sa pilule : et oui, aimons et choyons les pauvres, les beauf', les faibles, les profiteurs, avec des aides sociales et des émissions stupides pour mieux en faire des consommateurs aveugles et les maintenir dans le système : le tout est qu'ils évitent ainsi de penser. Qu'ils en oublient les 83% de la population mondiale des Pays en Développement, et la poignée de décideurs nantis qui en tirent les ficelles dans chaque pays. les tenants de cette structure tentaculaire nous imposent un semblant de pouvoir décisionnel avec la " démocratie " ; forme de gouvernement qui serait inscrite dans le sens de l'Histoire, qu'il nous faudrait imposer à TOUS les peuples de la terre, même si elle est étrangère à leur histoire et culture, même si les gesticulations politiciennes stériles et les scandales coûteux s'étalent quotidiennement sur nos écrans : le parlementarisme montre ses limites, alors que nous aurions tous le pouvoir de décider ! Cela a toujours existé, certes,mais sans se parer d'un voile pseudo-démocratique et "droit-de-l'hommesque". En France, 577 députés à 80 000 Francs mensuels ne votent de toute façon que 25% des lois, inutiles car soumises depuis quelques années déjà à la Commission européenne de Bruxelles (composée de technocrates et non pas de membres élus) : quelle belle démocratie ! Des idéaux égalitaristes, pourtant contredit par la nature, des idéaux de fraternité alors que l'Homme est (et sera toujours) un loup pour l'Homme, de liberté laxiste qui permettent aux faibles de se dédouaner de tout, y compris de leurs propres devoirs, et aux agitateurs de prospérer (Voyez le " débat " actuel sur le foulard islamique !). Avec évidemment toujours les mêmes représentants du complexe industrialo-financier à élire, les mêmes énarques coupés des réalités quotidiennes aux commandes (Un sondage prouvait que la plupart des ministres français ne savent même pas combien coûte une baguette de pain !), et qui ne foutent bien de l'avis des gens. Chacun à sa place !
En réalité, nous savons bien que le pouvoir des pays industrialisés est au mains des diverslobbies philosophiques / religieux et groupes de pression économiques, qui savent admirablement et discrètement se partager le " gâteau " ! Partage des postes, des bénéfices, des zones d'influences, " retours à l'envoyeur "...: il suffit de se demander pourquoi certains hommes politiques en apparence opposés se serrent la main en coulisse (En France, pourquoi le maçon de droite Poncelet a remporté la présidence du Sénat français avec les voix des maçons socialistes ? Curieux !), ou pourquoi nous en sommes toujours au moteur à essence polluant et au nucléaire : les lobbies servent leurs intérêts d'abord ! Que M. Chirac s'envole en Suisse pour débattre de sa politique dans sa loge maçonnique Alpina ou que les députés millionnaires actionnaires de Renault ou Elf bloquent l'application d'innovations techniques de moteurs non polluants, c'est le clan qu'ils servent avant tout, telle une mafia ! Si certains de ses membres, par comble de malchance, venait à être désavoué par la populace, un remplaçant prendra immédiatement son siège pour y perpétuer l'action au service de la " cause ".
Pour mieux nous vendre cette politique de nivellement par le bas, le système nous offre aussi du rêve et de la détente avec le" Show business "(ou "mass média", son acception pudique)! Il est frappant de constater que les plus grands progrès technologiques (numérique, satellite, miniaturisation extrême de la HI-FI...) accompagnent l'avilissement des produits proposés : la webcam n'est promue que par la TV-exhibition, le CD appui de toutes ses force l'industrie mièvre de la variété, le web les désirs meurtriers des pédophiles, ou moins dangereusement ceux des puceaux de tous poils.... L'offre médiatique devient affligeante, une insulte à tout esprit épris de culture ou au moins de simple curiosité : infos alambiquées, frappées par la désinformation et la manipulation, divertissements outrageux, reportages orientés...Le bon public s'endort lentement, espérant même plus de fesses ou de sang à la TV . Des suiveurs, se croyant " branchés " servent de relais efficaces en adoptant sur le champ toutes ces funestes innovations pour mieux se donner une contenance au sein de la société (Les gays, les frimeurs, les jeunes...) ne voyant pas qu'ils n'en sont que des victimes. Il en résultera une culture uniforme, sans racine et sans authenticité nous est imposée tel un diktat par les divers médias. Les " dealers " d'une telle infamie sauront évidemment s'en préserver : à leur décharge, notons tout de même qu'il s'agit d'une élite fine et cultivée, se riant bien des goûts des " gens d'en bas ". Sans s'en rendre compte, les populations adoptent les modes et goûts qu'on veut bien leur imposer au plus grand bénéfice des décideurs de l'ombre : et oui, dans show business, il y a " busine$$ " ! Les produits sont élaborés en trouvant le plus petit dénominateur commun à tous les peuples, afin de mieux faire mouche ! Peu importe la multiplicité des peuples, d'ailleurs puisqu'ils sont voués à se confondre... voire à se dissoudre par métissages successifs dans un vaste moule préconçu pour eux : le système rêverait d'imposer au monde un " consensus mou " en nous délivrant un " prêt à penser " lisse et sans passion : des Nike au pied, nous danserons tous sur les titres pop écrit par des lofteurs, dont nous chanterons les textes édifiants dans une sorte d'anglais chuinté, une canette de coca-roteur à la main ; déjà, dans les ghettos américains, s'affichent les bienfaits du " melting pot ", préfiguration de ce qui peut arriver partout, et qui à déjà dérapé au Liban ou en ex-Yougoslavie : la lutte pour la survie sur fond d'immeubles en ruine...
Et ce corset est maintenant coulé à l'échelle de lamondialisation(" Globalisation " pour les anglophiles branchés!) : ce mot recouvre en fait un fol espoir, celui de tous les affairistes et politoccards du monde développé : un seul marché, une seule offre, une seule mode, un seul chef pour des milliards d'humains, des milliers d'ethnies et de cultures ancestrales ! Quel beau projet, déjà dans les cartons de l'ONU maçonnique, de l'UE financière ou des USA néo-colonisateurs...Les ennemis en sont de fait ceux qui ne rentrent pas dans ce projet mirifique. Ils sont pourtant légion ! Car le système produit son propre poison, en se fabricant des ennemis irréductibles, des plus dangereux pour le bien public (sectes, terroristes, trafiquants..), aux plus inoffensifs (Metalleux, naturistes, bikers, néo-punk fumeurs d'herbe..) : mais ce sont ces derniers qui souffriront le plus car les plus désarmés : que peut faire un bon contribuable écœuré par ce qu'il voit ? Rien, car il est littéralement " encagé " dans ce système ! Alors que les plus marginaux, violents et déterminés obtiendront ce qu'ils veulent, voire se feront récupérer pour mieux le servir (Les hackers et escrocs épinglés se refont bien souvent une virginité au service des Etats , commepar exemple dans la CIA...). Donc, tout ce qui conteste le système (ou s'en démarque simplement) est vilipendé, ridiculisé pour réduire le nombre de ses adeptes à néant car cela ne lui rapporte pas: la masse grandissante des gens déjà sous contrôle jugent tout à l'aune de la " norme " établie par le système, et le métal ne paraîtra pas cool, le naturisme " choquant ", mais la vente de tabac par une entreprise qui a le monopole d'Etat (La SEITA) semblera normale ! Même la pseudo-aide humanitaire US masque mal son impérialisme alimentaire, avec ses surplus volontaires et subventionnés destinés à détruire les agricultures traditionnelles en Afrique. Et que les hippies vieillissants ne me crient pas, le poing dressé : " Peuples, réveillez-vous !" : car, non seulement il est trop tard, et de plus, contre qui se dresser ? Dans un monde multipolaire, globalisé, le système s'est interconnecté en un maillage serré qui le rend indéboulonnable au moins pour quelques décennies.... L'observation des flux visibles et surtout invisibles (financiers, informations...) traversant le monde en sont la preuve irréfutable ! Le scénariste des films Matrix n'a pas eu à chercher bien loin...
Face à toute cette crasse, cette boue, cette chienlit, que faire ? Eh bien, comme Mars n'est toujours pas habitable, autant se résigner à cohabiter en surface, plutôt que d'être broyé au cours d'une opposition stérile, et tenter d'éviter le pire pour soi-même en se forgeant sa propre voie! Et peut-être débusquera-t-on des tirades écolo, nationalistes, marxisantes, populistes, monarchistes ou turfistes ? Rien de tout cela, ou alors un peu de tout... En tout cas, je vis l'esprit libre ! Si le système vous ment, se ne sera dorénavant plus à votre insu !