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Les Niketamers

no rap

Société

les skins suivis de leurs homologues crépus : les zoulous. Le début des années 90, jusqu'à encore aujourd'hui, a vu débarquer des hordes entières de cas sociaux totalement dégénérés : les niketamers, également dénommés "racailles", "caille-ra" ou "cailles".

Issus des quartiers dits défavorisés, ils n'ont jamais vraiment voulu s'en sortir, préférant pleurer sur leur sort et en vouloir au monde entier. La victimisation, voilà leur arme. C'est tellement plus simple ! Ces parasites revendiquent haut et fort leur inculture crasse, insultant, voire même tabassant, ceux qui en ont à leurs yeux. Un simple port de lunettes ou un livre sous le bras est suffisant pour les en convaincre. Ils ne savent rien et ne veulent surtout rien savoir !
Leur quotidien est digne de celui d'un autiste : squatter les caves et autres halls d'immeubles comme les rats qu'ils sont, fumer des "oinjes", parler de scooters ou de grosses bagnoles qu'ils ne pourront jamais se payer, écouter du rap à plein volume, mendier une clope, des feuilles ou une poignée de centimes dans la rue et emmerder en bande des filles ou des plus faibles qu'eux. Leur couleur de peau n'est jamais uniforme contrairement à la légende, on trouve de tout : marron, noir, blanc et même jaune ! Les cités du 13e arrondissement nous en fournissent la preuve quotidiennement avec des enfants d'exboat-peoplejouant les mecs méchants, laids et cons à la fois, sans aucune reconnaissance pour leur terre d'accueil.

Les niketamers sont totalement imperméables à la pop japonaise. N'étant jamais sortis du territoire que sont leurs cités pourries, ils n'ont rien connu d'autre que les ersatz de musiques autorisées dans ces milieux, comme le rap, le R'nb et autres sous-merdes auditives faisant abstraction de la mélodie. Juste du beat, une ligne de basse surmultipliée, un sample en boucle, une boîte à rythme écrasante qui les lobotomise un peu plus à chaque pulsation et un pauvre texte de lamentations écrit par un type qui tient sur moins de 200 mots de vocabulaire. Par dégoût, ils évitent même le mot Jpop qu'ils remplaceront par Jmusic, qui fait plus « in » et américain...

Comme les gothiques ou les flics, les niketamers ont leur uniforme bien à eux. Ils sont très sensibles « à la sape » comme ils disent, et de marque obligatoirement... Casquette ou bonnet ressemblant à un slip recouvrant un crâne rasé à cicatrices, pyjama intégral qu'ils appellent « street wear », baskets que l'on distingue à plus de 100 mètres et chaussettes de tennis remontées sur le futal. Quelle élégance ! Un doberman de sécurité y mordrait dedans à pleines dents ! Les plus classieux osent les associations de couleurs grotesques : rose en haut, jaune en bas. De véritables glaces vivantes parfum « vanille-fraise » ! La comparaison ne s'arrête pas là car, comme la confiserie surgelée, ils possèdent également un cornet et deux boules. Le problème, c'est que jamais personne ne les a sucés...

Ajoutons à cela quelques breloques flashy comme une grosse chaîne en or autour du cou, un diams ou deux boucles d'oreilles ressemblant salement à celles que porte leur petite sœur, une gourmette ou des chevalières plein les doigts. Que des trucs de gonzesse mais que eux voient comme un signe de virilité accrue... Ayant trop regardé le film Scarface, les niketamers se prennent pour des hommes avec pour chacun une énorme paire de couilles et font tout pour le prouver ! Quand ils travaillent, souvent comme livreurs de pizza ou chez Mac Do, c'est avant tout pour se payer une voiture, la plus grosse possible. Auraient-ils tous une petite bite dans leur pyjama Nike ?
De toute façon, même sans leur panoplie de con, on ne peut les manquer. Ils sont bruyants, gueulent au lieu de parler et adorent reproduire entre eux les « mawashigeri coup de pied circulaire » qu'ils ont vu dans des nanars de karaté, ce qui constitue l'essentiel de leur régime cinématographique après les films de boules. Leur démarche chaloupée évoque une violente scoliose couplée à un épi de maïs dans le cul. Dans les bus et autres wagons de métro, même sans leur iPod dépouillé à une gamine de 14 ans et autre Discman tombé du camion, ils rappent tous seuls et font de la beatbox qu'ils associent toujours à de grands gestes avec les bras et les mains... De véritables sons et lumières à eux tous seuls!

Les conventions d'animation sont une de leurs sorties à ne pas rater et exactement pour les mêmes raisons que les manifestations d'étudiants. Tout d'abord, parce qu'il y a toujours des trucs à voler et surtout, y'a de la "bitch" ! Traduisez : des filles ! Après leur approvisionnement en shit, les femmes viennent juste après dans le classement de leurs préoccupations quotidiennes. Quiconque a vu ses blaireaux en train de draguer comprend pourquoi aucune nana ne les accompagne jamais. A la définition « misère sexuelle », on devrait mettre la photo d'un niketamer dans le dico !

Quelle fille censée pourrait bien se laisser convaincre par ces macaques ?? Leur méthode de drague est hyper lourde et agressive. Tout de suite, ils parlent de cul et veulent peloter. Et attention, en cas de veste (dans 99,9% des cas), les niketamers deviennent méchants et insultent copieusement la malheureuse, la traitant de pute le plus souvent. Pour eux, une pute, c'est une fille qui couche avec les autres mais pas avec eux...
Les plus frustrés se rattraperont en violant à plusieurs une innocente qui aura eu le malheur de croiser leur chemin. Ils plaideront ensuite non-coupable devant le juge en arguant, dans leur langage très approximatif, que la victime les avait aguichés (pensez donc, elle ne portait que deux pulls à col roulé sur elle, on voyait tout, c'était de la provocation !...) et surtout, qu'elle était consentante. C'est vrai que toutes les filles meurent d'envie de se faire prendre par 15 lâches en chaleur dans un local à poubelles...

Par chance, la plupart n'ont pas assez de cran pour aller si loin. Il n'y a qu'en bande qu'ils se sentent puissants. Individuellement, ce sont avant tout des minables complexés à mort. Ils se contentent donc de plusieurs branlettes frénétiques par jour. En fouillant le disque dur du niketamer branché Asie, on trouvera immanquablement, bien planquées dans un dossier secret, toutes les vidéos de Tila Nguyen et autres Bunko Kanazawa. Là-dessus, il est clair, il ne jure que par le hard bien trash. Les bikinis ou l'érotisme soft, c'est pas assez bandant pour lui. Ce qu'il veut, ce sont des filles se faisant défoncer contre leur volonté en couinant ensuite de plaisir parce qu'elles en veulent toutes, c'est bien connu... Ces vidéos lui servent pour ses nombreux transferts de personnalité quand il s'astique. En bon loser sexuel qu'il est, il s'imagine tirant toutes ces bimbos les unes après les autres en les traitant de tous les noms. C'est une sorte de vengeance pour lui, ça l'aide à oublier tous les bides qu'il s'est ramassé et qui font qu'il est toujours vierge à son âge, situation qui risque de continuer assez longtemps encore...
Outre ce genre de vidéos, on trouve également des tonnes de mp3 qu'il n'a jamais écouté, mais comme c'est gratuit, il pompe tout ce qu'il trouve, même ce qu'il n'aime pas. Mentalité de crevard. Pas vu pas pris, il adore ça et parade ensuite devant ses potes, racontant ses exploits de voleur impuni.
Leurs idoles Jpop sont toujours les mêmes : Zeebra, S-word, Soul'd Out, Dabo, Kumi Koda, Double, Crystal Kay, Namie Amuro et Hikaru Utada. Vous remarquerez que ces artistes ont tous en commun leur attirance vers les USA et sont les moins représentatifs de la scène japonaise. Plus les chanteurs sont laids, afro-américanisés et leur ressemblant, plus ils adorent. En fait, ils ne veulent écouter que du Skyrock mais chanté en japonais...
Cet engouement pour le R'nb est devancé par le rap qui avait déjà des antécédents criminels au Japon. Après le succès de Dragon Ash, on a vu apparaître des groupes plus mauvais les uns que les autres, et nécessairement arrogants et fiers d'eux-mêmes, car un vrai rappeur US est toujours mégalo. Tous les éléments qui font que le milieu hip-hop est gerbant et dégradant a donc été systématiquement reproduit par les rappeurs japonais :

- Attitude sérieuse et gueule de travers sur toutes les photos.
- Corps courbé (avec eux, l'homme retourne au singe après avoir tenté pendant des millions d'années de faire oublier ce passé douloureux)
- Son sans aucune originalité (avant ils piquaient les disques au Prisunic du coin, maintenant, ils piquent la musique dedans grâce au sampler !)
- Clips insultants pour l'image de la femme (gros plan sur des filles dénudées, chorégraphies vulgaires, attitudes machistes)

Dernier point qui les caractérise : une connaissance très limitée des charmes de notre belle langue. Il s'exprime, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit dans une sorte de bouillie mêlant le langage SMS à une syntaxe douteuse le tout enrobé de grossièretés et de néologismes issus des bas quartiers : « Nous, on est des djeunz ! », « Ce rap c trop d'la balle, cousin ! », « Cette noisechi, jl'a kiffe trop mon frère ! », « Eh, tu suces salope ? », « Sur la Mecque, c'est pas moi m'sieur l'agent ! » et une absence totale de culture générale. Leur connaissance du Japon ? Nulle ! Du japonais ? Ils savent déjà même pas le français... Par contre, les résultats des 15 derniers matchs de l'OM, no problémo !
Les niketamers parlent sans arrêt de respect mais n'en ont aucun pour rien ni personne et encore moins de tolérance. Les femmes ? Justes bonnes à sucer, faire la cuisine, torcher les mômes et qu'elles fassent honneur à leur mari ! Les homos ? On devrait tous les flinguer ces putains de pédés, sauf les gouines, parce qu'elles sont bonnes quand elles se broutent. Les flics ? A tuer d'urgence ! Les pompiers ? Ils ressemblent aux flics avec leurs uniformes, alors il faut les bolosser !...
A partir du moment où vous n'êtes pas comme eux, vous devenez une cible. Etrange, ils prétendent haïr le Front National alors qu'ils ont le parfait profil du connard facho intolérant et borné pour y adhérer. Irrécupérables... Génération sacrifiée. Tout le monde les hait, à part les bobos qui ne se sentent plus pisser lorsqu'ils croisent pour de vrai de jeunes pauvres « comme à la télé » puisqu'ils en ont pas dans leurs beaux quartiers. Les niketamers ne se rendent même pas compte que leurs rhétoriques de ghetto envoient une flopée de clients aux partis extrémistes. Ils creusent eux-mêmes leur propre tombe et la nôtre avec. Que va-t-on faire d'eux ? Avec un tel constat, comment s'étonner que des nabots parlent de les « nettoyer au Karcher » et fassent ainsi des points dans les sondages ?

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