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Sommaire

Par ordre alphabétique d'auteur, les poèmes de:

- DARKFLY
- DARKGOTH777
- LORD OF CORPSE
- MALDOROR
- OXANA
- XOV, LE THEORICIEN DE L'INCERTITUDE
- YANSKY

textes

DARKFLY

Folie meurtrière

Le béhémoth appelle de ces signes cabalistiques
l'ordre du temple cruel
m'afflige de cauchemars panthéistiques
le berger noir me chasse
de sa faux rédemptrice
me gardant une place
dans son royaume aux sanglants abysses
point n'est de mystère
dans cette malédiction finale
où chaque bribe d'air
peut m'être fatale je ne donne pas cher de ma peau
et n'attends pas qu'un ma blâme
car je ne suis que sang et sanglots
et ma vie faite d'armes et de larmes
mais à l'attendue de l'holocauste
je n'ai que paix noires et me vendrais à Faust
pour sortir de ce tunnel blafard point n'est de mystère
dans cette malédiction finale où chaque bribe d'air
peut m'être fatale mais je reste impassible
dans cet enfer blanc qu'est mon âme livide
fourvoyée par tant de tourments
rouges sont mes mains
la vie a ses démons
qui font de moi un assassin
car ayant sombré dans la déraison...

Celui dont on ne doit prononcer le nom

En ces terres rôde un mal qui ne se qualifie pas. quiconque le nomme se verrait banni à jamais sous peine d'amener destruction et chaos sur ces terres. en effet ce mal qui demeure ici-bas a soif de sang, de mort et n'amène que souffrances et désolation par où il passe. c'est pourquoi, jeune étranger, pour te prévenir du danger que tu cours si tu croises ou nommes ce démon, je vais te narrer la complainte que nous, enfants du pays, chantons pour nous souvenir et parler de "celui dont ne doit prononcer le nom"...

son nom faisait tressaillir
les plus hardis des guerriers
car il valait mieux mourir
que de le rencontrer
seigneur de guerre
à l'épée à l'éclat maléfique
son apparition figeait de pierre
même l'armée la plus mythique

né d'un sacrifice
ennemi de l'homme au crucifix
ce serait pure déraison
que de nommer celui dont on ne doit prononcer le nom

enfant de Satan
fils de l'ange déchu
ainsi est-il nommé pourtant
des mémoires son nom n'est pas perdu
mais qu'adviendrait-il
s'il était appelé
en ces temps infertiles
où les peuples prônent la paix

né d'un sacrifice
ennemi de l'homme au crucifix
ce serait pure déraison
que de nommer celui dont on ne doit prononcer le nom

aujourd'hui encore
cette âme sans peine demeure
a mi-chemin entre vie et mort
attendant son heure
mais qu'en viendra-t-elle
peut-être le jour vous saurez
d'une personne sans cervelle
le nom de ce monstre engendré

et c'est pour t'éviter des supplices
que je ne te donnerais aucun indice
car ce serait pure déraison
que de t'avouer comment appelle celui dont on ne doit prononcer le nom...


Enfer divin

Eternel duel,
combat sans fin,
entre archanges du ciel,
et démons souterrains,
de ces hosts* à foison,
ce démarque l'élu,
la plus pure incarnation,
du mal absolu,
de plusieurs façons nommé,
mais d'une seule il est craint,
combattant de renommée,
combattu mais en vain,
prince des ténèbres,
porteur de la couronne des ombres,
il règne en maître,
sur les enfers, despote sombre,
et alors que la lutte finale,
s'annonce sous les cris des démons,
sur la plaine souffle un vent glacial,
et apparaissent les premiers rayons,

à l'aube de la bataille,
le prince guerrier s'éveille,
serviteur du mal,
démon sans pareil,

dans cette lutte acharnée,
sur la musique des corps déchirés,
les combattants dansèrent avec la mort,
la danse Ichor et de Mâle mort,
et ils dansèrent sans fatiguer,
l'écarlate valse des épées,
dansèrent sur un rythme endiablé,
des lames entrechoquées,
des râles syncopés,
par l'agonie étouffée,
jusqu'au cœur des brasiers,
"Ave tenebrae!",
des abysses apparaissaient,
de la géhenne remontaient,
des enfers venaient,
en horde les deux fois nés*,
des chants de la négation,
aux suppliques divins,
sous une lune noire d'aplomb,
tombèrent les derniers spadassins*,

au crépuscule de cette guerre,
le dernier archange tomba,
au côté de ses frères,
tous morts au combat,

fatalité commune,
destins incertains,
c'était écrit dans les runes,
il ne pouvait en rester aucun,
et ce conflit,
cette nuit se finit,
dans un silence de pierre,
et une brume cadavérique, mortuaire,
ennemis dans la vie,
frères dans la mort,
enfer ou paradis,
tous ont connu le même sort,
sur cette plaine rouge Lucifer,
immaculée de sang,
un soleil de nouvelle ère,
se lève, frissonnant,
et de cette fresque épique,
il ne reste qu'un mythe,
légendes ou paroles véridiques...

fin???...peut-être

*host:armée
*les deux fois nés:signifie les morts qui reviennent a la vie

Night of Torture

"C'était une nuit assez banale,un peu trop d'ailleurs,froide mais surtout noire. Aucune étoile ne parsemait se voile ténébreux qu'est le ciel.Dans une ruelle blafarde, un homme ordinaire traînant le pas, rentre chez lui... tout du moins, c'est ce qu'il se persuade...
Il le sait,il le sent...comme chaque personne qui, à un moment donné de leur existence, comme par inadvertance, entend une voix dans sa tête qui résonne tel un tambour de guerre signifiant que c'est la fin de la bataille. Ce soir là, cet homme ordinaire, un peu trop d'ailleurs comme moulé par la société, a un mauvais pressentiment...comme si une ombre macabre, tel l'usurpateur d'un ange gardien, planait au dessus de lui... mauvais présage, prédilection, superstition ou tout simplement parce que c'était un soir de pleine lune et que quelque chose d'indéfinissable, à mi-chemin entre le mariage de la terreur et de la mort et l'engendrement du mal en personne,avait soif de chair et cherchait l'enivrement de hurlements de douleur...
Et au détour d'une rue, notre héros tombe nez à nez avec son destin, si funeste et morbide soit-il... et sous les traits d'argent que dispatchait la lune, dans le reflet des globes lugubres qui servaient d'yeux au démon, on pouvait voir le visage de notre futur défunt horrifié par cette vision mortuaire... ankylosé par la terreur... noué de crampes par cette soudaine apparition... comme enraciné dans le bitume par la peur elle-même qui se présentait devant lui, la gueule béante emplie de crocs, dégoulinante de bave putride, des miasmes sortant de ces naseaux anormalement taillés dans cette face immonde et de ces abjectes petites fissures qui lui servaient à voir...sa prochaine victime.
Et puis dans la nuit noire, un rugissement faisant frissonner chaque cellule du corps qui pouvait l'entendre...continué d'un déchirement qui par ce qui suivit nous apprends que notre homme n'est mort sur le coup... car le cre qui retentit ensuite, si humain soit-il, aurait pût briser n'importe qu'elle muraille de par sa puissance, sa signification et toute la souffrance qui le contenait...
Et enfin, plus rien, le noir complet... ou devrais-je dire le rouge du sang..."

Okultus Tenebrarum

Ma mère me donna la vie,
mon maître m'offrit la mort,
In nomine Luciferi,
je t'ai sacrifié mon corps,
elle m'accompagna,
pour mes premiers pas,
il m'aida pour les derniers,
jusqu'au trépas.

aux portes d'un nouveau monde,
à l'abri de la lumière,
là où je vais on succombe,
retour vers l'enfer.

loin des jardins des délices,
constant apocalypse,
orgie de sacrifices,
enivrement de supplices,
ici règne la peste noire,
ennemi inné de la vie,
et dans ce royaume de cauchemars,
la théorie du chaos s'accomplie.

aux portes d'un nouveau monde,
à l'abri de la lumière,
là où je vais on succombe,
retour vers l'enfer.

je vis des myriades de morts,
afin de trôner,
à la gauche de mon mentor,
des ténèbres maître incontesté,
je ne suis que l'écho errant,
d'une chose oubliée depuis longtemps,
grossissant les rangs,
de mon dieu Satan.

textes

DARKGOTH777

Hantise

Ton visage hante mes jours et mes nuits
Tu ne quittes jamais mes pensées
Pourquoi a-t-il fallu que tu entres dans ma vie?
Pourquoi a-t-il fallu que tu viennes briser ma tranquillité?

Toi, qui n'étais que fantasme,
Tu deviens peu à peu réalité.
Toi, qui m'étais inconnu,
Tu deviens peu à peu mon rêve.

J'essaie de ne plus penser à toi
Mais tu hantes mon cœur
J'essaie de te chasser de mon esprit
Mais tu hantes mes nuits.

Je dois avouer que je t'aime
Toi, l'inconnu
Qui est entré dans ma vie
Sans me laisser une chance de fuir.

Je t'aime si fort,
Que j'ai parfois mal
Je t'aime toi,
Qui m'es inaccessible.

Tu es venu hanter mes jours et mes nuits
Mon amour pour toi ne cessera jamais.
Malgré que tu sois toujours un amour impossible
Et la hantise de mes rêves...

Larmes

Des larmes coulent sur mon visage,
Des larmes coulent de mon cœur.
Mais pourquoi pleures-tu petit ange?
Parce que le diable se moque de moi...
Il y a de quoi, regardes-toi!
Les ailes arrachées, le cœur brisé
Méprisé sur terre et dans les cieux,
Pour toujours malheureux
Chassé des tiens,
La mort t'accueille parmi les siens.
Ton corps semble déjà être mien,
J'ai vu dans tes yeux les péchés des anges
Qui t'ont chassé pour que rien ne change...
Victime de l'enfer,
Le ciel a rejeté tes ailes.
Déchu du paradis,
Tu meurs cette nuit.
Si tu écoutes bien,
Battement par battement,
Tu peux entendre quand ton cœur s'arrête
J'ai sauvé les morceaux quand il s'est brisé,
Mais même cela n'a rien changé.
Détruit de l'intérieur,
Un ange est mort cette nuit
Maintenant que tu n'es plus là,
Je sais que j'existais pour toi
Maintenant que tout est perdu
Comme une voix qui s'échappe,
Je prierai pour le pardon
De ton abandon...

http://darkgoth777.skyblog.com

textes

LORD OF CORPSE

Ma haine

La haine me ronge l'âme
j'ai envie d'exploser vos crânes infâmes
marcher sur vos putains de cadavres pourrissant
et noircir l'air du temps...
rentrer cette lame dans ta chair
je ne veux que germer ma haine dans la terre...
détruire toute forme de vie...
putain je me sens trahi...
semer terreur et souffrance
vous egorger me mettrait en transe...
et sentir l'odeur epais pourrie de vos maccabées
me sentir important....voila se qui me fait planer...
mais cela n'est qu'un rêve...et les rôles s'inversent
aucune tolérance je suis en pleine ivresse...
vous détruisez mon âme...vous detruisez mon coeur...
vous me faites joncher dans la douleur
mon quotidien est dans la peur...
je suis un enfant rejeté...
rejeté de l'humanité..
rejeté de Dieu...
seul dans mon petit sentier noir...
à marcher dans le déséspoir...
mon rêve est désésperé...mon rêve est d'être tué...
et de vous fair subir le même sort...
le sort de se sentir mort...
je vous hais

Lune

Est-ce toi, O lune?
Qui me met d'humeur rêveur?
Qui suscita la caresse des étoiles
Tu me mets d'humeur taciturne, Fort bien!
Est-ce toi, O lune?
Vieille dame inspirant le poète songeur
Et de ta couleur divine et pale
Tu me reposes de la blancheur de tes seins

Est-ce toi, O lune ?
De ton âme sereine et inspirée
Là où tu plonges le pays de ton amour de la nuit
Où je puisse à loisir fermer les lourdes prunelles de mes yeux reposés

Est-ce toi, O lune?
De ton marbre véritable et de ta splendide pureté
Là-haut, Dans la constellation où tu pries
Au-dessus de ta robe blanche et des montagnes, sur les cieux

O lune! Sainte dame !
Je salue ton innocence céleste !
Aussi pur qu'un ciel fougueux, effeuillant mon âme
Où tous les soirs tu me remplis d'ivresse

textes

MALDOROR

Fuck me Jesus

Voyez la somptueuse catin
Prostituée du seigneur
Mais amoureuse du Malin !
Voyez ce à quoi aspire son cœur
Son cœur libertin
Son cœur de bonne sœur
Qui permet à sa main
De vaincre ses peurs
Du pêché, du divin !
Mais quel blasphémateur
Ce christ qui va et vient
Sans un signe de douleur
A l'ombre de ses reins !
Et il n'a pas honte ce violeur,
Il se tait, ne dit rien !
Serait-ce par peur ?
Peur de Lui, là-haut dans son coin,
Lui le Marduk rieur,
Qui, avec un sourire feint,
Contemple noble voyageur
Les malheurs du Nazaréen ?
Je ne sais ; en tout cas,
Jésus, doux seigneur,
Ne leur en veut point :
De tes passions sont nées les leurs,
Il n'y a rien là de malsain.

textes

OXANA

Puissance charnelle

Je veux sentir ce sang parfumé
Parvenir à humer la déchirure
Goûter cette essence souillée
Pour humecter ta blessure
Assouvis ma frustration
Offre-moi ton agonie
Permets ma lente décomposition
Pour que ma satisfaction soit punie
Mon orgasme n'est que délabrement
Comparé à cette pulsion destructrice
Qui anime mes accomplissements
Et mes envies séductrices
Fuis si tu tiens à te préserver
La souffrance est une perfidie
Contre moi à jamais retournée
Achevant ainsi ma propre calomnie

Retournement instinctuel

Tu aurais pu dépecer mon âme
Jeter ma chair aux flammes
Regarder couler le sang
Et multiplier les châtiments
De tes mains tu aurais pu m'étouffer
Le peu de vie restant étrangler
Façonner une autre image
Et déchaîner ta rage
J'aurais pu m'abandonner au massacre
Avoir dans la bouche ce goût âcre
Mais je t'ai fait délecter ce liquide
Pour qu'ainsi de moi tu sois plus avide

Envies perfides

Tiraille-moi à la perfection
Fais-moi mal de perversité
J'attends que tu viennes me saigner
Pour en retirer satisfaction
Sans aucune vulgarité
Ton plaisir est ma sérénité
Mais quelle sera la sanction
Qui détient cette vérité ?
Ultime preuve d'animosité...

Délaissement mystique

Aspire mon sang comme ton vin
Goûte au délice de ce breuvage
Savoure le liquide divin
Je te prépare à ton envolée sauvage
Perce mes veines à coups de poignard
La lame doit se perdre en ma chair
Éventre-moi de quelque moyen mignard
Tu sèmes l'agonie au-delà de ta frontière
J'admire la cruauté de tes gestes
La finesse de l'exécution
Ton acharnement à ce détail funeste
J'envie ta touche finale de l'abolition
N'attends pas un signe t'invitant
Démembre mon corps dans ton rituel
Condamne ma vie d'un choc exaltant
Sépare-moi sur l'autel cultuel
Fouille en ma chair meurtrie
Dépouille mon être de sa consistance
Tranche mes os dans une parfaite asymétrie
Délie ton fluide avec prestance
Crée cette atmosphère d'idolâtrie
Pour la mort je m'abandonne sans plus aucune résistance

Ton maléfice

Va-t'en vers un royaume plus serein
Abandonne-moi à mon dessein
Ne prétends pas pouvoir me guérir
Mes démons te feraient périr

Ma haine s'engouffre dans ta pitié
Je déteste ta prétendue infaillible supériorité
Accepte ta magistrale défaite
Et laisse-moi à ma déchéance imparfaite

Par vengeance je n'aspire qu'à ta perte
Par loyauté t'est destinée cette alerte
Mais crève car rien ne se répare
Ma destruction est ta plus belle œuvre d'art...

Mortel mystère

Les flammes forment une image
Le mouvement du feu t'égare
Dans le brasier apparaît ton propre visage
C'est l'enfer qui t'accapare

Il t'appelle, te provoque
Tu ne peux le fuir
C'est la mort que tu révoques
Mais d'un sentiment contradictoire, les ténèbres t'attirent

La tentation est insupportable
Tu t'abandonnes à l'incantation
Les brandons lèchent ta peau insatiable
Tu restes en totale soumission

Et tu t'assoupis dans ce cimetière de cendres
Dans la chair de la terre
Où nul ne connaît les méandres
Règne l'atmosphère du Mystère

Incontrolable paradoxe

Friable armure
Que je me suis forgée
Effroyable parjure
Qui m'a égorgée
Ineffaçable injure
Qui m'a purgée

Vide, errante, amère
Je veux reconstruire ma forteresse
Rigide, persévérante, austère
Je veux détruire mes faiblesses
Avide, attirante, légère
Je veux assouvir ma rudesse

Innocente et incrédule
Coupable et naïve
Ma vie bascule
Ma mort dérive
Mon amour recule
Et ma haine s'active

Delivrance

Arrache-toi au monde vivant
Il est sans saveur aucune
Rejoins les ténèbres un instant
Goûte le sang de cette lagune

Laisse-toi enivrer par l'odeur
Lèche les dernières gouttes
Immerge-toi sans peur
Dans les profondeurs qui t'envoûtent

N'aie pas honte de ce plaisir
Savoure avec majesté ce breuvage
Délie ta langue en un soupir
N'y vois là nul dérapage

Regarde-toi en ce miroir de glace
Observe et accepte ton envie
Aux mondes souterrains tu fais face
Enfin tu vis...

Masochisme imaginaire

Rôde parmi les morts
Jette ton dévolu et ton sort
Emmène-moi dans ce cercueil de verre
Montre-moi cette longue descente aux enfers

Ouvre-moi le monde des flammes
Plus tranchantes que ces lames
Que tu enfonces dans mon corps et mon cœur
Tu te fais dépeceur

Noue mes veines entre elles
Coupe-les d'un geste sensuel
Vide-moi de ma haine et de mon sang
Absorbe-les avant qu'ils ne soient trop menaçants

Réduis mes os à de la poudre
Répands-la comme s'abat la foudre
Fais-moi boire le calice jusqu'à la lie
Là ne réside pas l'acte qui t'humilie

textes

XOV, le théoricien de l'incertitude

Nomades

Nomades des beaux quartiers
Je ne fermerai jamais ma gueule
Sur la misère et l'exploitation
Je me retrouverai peut être tout seul
Dans la rue à crier comme un con
A remonter les artères de la ville
A laver les vitres de vos automobiles
A faire la manche au coin de la rue
Dans un air de ma tu vu !
Puis j'irai boire pour me sentir moins seul/ puis il ira boire pour se sentir moins seul
Sous le réverbère je construirai ma maison / Sous le réverbère il construira sa maison
Au petit matin on dévisagera ma gueule/ peut être que ce matin on lui matraquera la gueule
Puis on m'enverra en prison / puis on l'enverra en prison
Je voudrai juste qu'on m'accorde asile
Chez moi c'est la guerre chui kabyle !
On m'a promis du travail chui venu
Je leur ai filé mes tunes, j'en ai plus !
J'ai repris la route et chui pas le seul
A dénoncer la misère et l'exploitation
Je ferais mieux de fermer ma gueule
Ou de chanter de belles chansons
Vous avez le sens critique vous ?
Vous êtes des spectateurs consommateurs.

Souvenirs

Souvenirs de jeunesse
Sans pouvoir saisir la détresse
Souvenirs de jeunesse
Névrose qui revient sans cesse
Psychopathe, marginal, mutilation méthodique
Souvenirs de jeunesse
Sans roi ni déesse
Souvenirs de jeunesse
prophéties sans faiblesse

La musique

La musique est une distorsion.
Un bras électrique
Qui façonne la pensée.
Entre les synapses, une structure aléatoire,
Un médium universel
Un souffle nouveau, l'énergie pure,
Une étendue d'acier, une montagne
Qui viole un ciel, un lac vibrant de solitude
Un esprit, un espoir, un fantôme
Un rayon cosmique pour l'au-delà.

Le Monstre

Sous nos traits,
dans nos chairs Se cache un monstre,
Il gémît et il tremble Il est dans mon poil,
il est dans l'air
C'est ma fureur,
c'est ma colère.
Il est au bout de mon doigt Pourpre,
c'est ma mort.
C'est une âme perdue,
Une larme sur mon cour,
C'est un fleuve hideux Bourreau et sombre
Pourtant il me faut l'accepter
Tant Il me ressemble.

Génocides song

Des images jaunis font office de mémoire
mais sur tout les champs, c'est ruines et cimetières
Et ces anesthésistes qui marchent au pas !
Et ces anesthésistes qui marchent au pas !
Et tous les génocides que l'on ne voient pas !
Et tous les génocides que l'on ne voient pas !
Pourtant le chant d'un génocide ne trompe pas
Cela donne a peu prés ça...Arrrrrrrgrrrr
Rayonnement crépusculaire,
déliquescence de nos âmes.
Quand le Roi cynisme Triomphe
dans la lueur du fracas,
quand Effroi rime avec solitude
dans la brume de la foi,
Quand le gouffre est une image de l'agonie...
La certitude du feu dévaste
Les étendues innocentes de nos âmes.
Lueur de la flamme-beauté du chaos...
Dans l'intégralité de mes pensées
je ne désire rien d'autre que l'éradication
de l'Homme et ....
de sa providentielle rédemption...
Nous nous sommes jetés dans le vide
et tandis que la nuit se fait, la foret dévoile
une partie de ses mystères, les eaux se
confondent au ciel, les esprits se retournent...
ma tombe m'est désignée
L' Enfer des hommes est ici bas...
L'ENFER est ici bas...
Le dernier Enfer est Là

Catharsis

La Fin est proche, je l'affirme sans ambages,
L'avenir est moche mais ma Révélation est Sage.
Empire décadent, posé sur le vide,
La Mort jaillit puissamment, sublime.
Indifférence sur ce visage livide,
Où la Vie inexorablement décline.
Déconstruction du Mythe, Dieu est un pervers
Qui s'émisse dans nos pensées les plus pures
Nous sommes les Enfants de l'oublie
Architectes du Néant,
L'Enfer nous sourit
Il s'offre aux peuples d'occident.
O Créateur de nos malheurs programmés
Nous rions de te voir destitué.
Aujourd'hui, tes Enfants sont morts,
Enfin Libre de construire un autre mythe.
Troisième Millénaire, Age d'Or,
L'Enfant contemple nos rites,
Le regard bienveillant et l'espoir
De vivre Ensemble par la suite.

Le vice

Le vice est pourpre,
il est bruyant,
Sous nos yeux pas trop dérangeant
Il est la sueur,
il est le sang,
Scènes de luxure cousue d'argent
Le vice est pourpre,
il est bruyant,
Souffre expulsé du Grand Volcan
Flamme de l'Enfer,
Femme de Satan.
Sciences occultes,
sorcier dément.

textes

YANSKI

Secte hypocrite

Je suis un être infâme, dévoré de pulsions
Je me régale des âmes soudoyer de passions
Le peuple hurle mon nom et me maudit en pleurs
Toute cette attention, mon audience d'horreur
Je suis un meurtrier, je crée et sème panique
Plaisir à immoler, esprit purement cynique

Toute cette saveur exquise, le sang qui se glace
Ma victime soumise, ces os qui se fracassent
Sentiment si jouissif, une orgie sanglante
Voir cette chair à vif, cette rougeur ardente
L'odeur douce et pucelle, sur son corps dénudé
L'hymen pure, cruelle, ces lèvres miennes inchangé
Elle est mienne ce soir
Demain sera trop tard
J'ai un pouvoir de vie
Et de mort par envie
Cette mort présente
Mon visage vous hante
Mais je suis Vainqueur
Douze fois meilleur
Que vous, être inférieur

Sans titre

Voyez ici le pain impur
Voyez ici le vin berné
Dans ma coupe, pouvoir, souillé
Dans ma troupe, douze, perdure

Le christ, Sauveur? Un menteur bafoué !
Tes mensonges en ont coûté, soit châtié
Que ton sort soit pire que ces morts
Crève au combat, pour tes torts
Chrétien, chétif, à n'en faire pitié !
Dans leurs lutte sans espoir
Je leur souhaite souffrance et peine
Leur sang limpide, conscience si terne...

Dieu je vous hais, faites peine a voir
Quelle orgie à vous saignez, sale porc,
Un délice funèbre, à vous pendre chacun
Pour vous voir prier, sans miracle aucun
Puis crier martyr, vomir votre espoir,
Me régaler de votre désir, embrun,
Passagère comme votre croyance,
En ce "roi des rois", banni à la potence

Je vivrai libre

Ô mon roi fatal, je m'absous à toi
Goûte à ma chair, prend moi entière
Mors-moi à peau vive, sens mon âme chétive
Près de toi soumise, promesse promise
Pendu a tes pieds, à mes fautes expiées
Je te suis dévoué, malgré tes volées
Que je croyais justes, sur mon corps fruste
Mais les temps passés, nouveau jour levé
Le moment est venu, à ma vie déchue
De reprendre en main, ma vie mon chemin
Ta main de rouer mon visage blessé
Ton membre d'entrer, suffit d'enliser
Tes paroles grossières, tes envies bestiaires
Ô oui je revis, forte et pleine de vie
Prête à me venger, en plein sérénité.
Brûler vive ta peau, couper long ton dos,
Entendre tes cris, toujours jour et nuit
Que tu crèves souffrant, martyr et saignant
Bonne nuit mon très cher, à bientôt en enfer...

Cafétéria

Je suis seul au monde dans cette foule.
Une âme perdue à jamais, qui sans cesse refoule...
Toute cette couleur, toute cette puanteur.
J'emmerde l'euphorie qui règne en cette heure
Ces putains d'agaces voraces de puérilités
Un amalgame pauvre de chaire et de débilités.
Ils sont les pires créatures qu'un Dieu puisse façonner
C'est fendant d'humains, que je les voit crever...

Je les hais de ne pas se haïr
Moi qui vomit à les voir vivre.
Courrez moutons du berger.
Le chemin se perd, terrorisés
Vous êtes seul maintenant
Avec moi comme seul opposant.

Regardez les souillures qui les recouvrer
Regardez l'impureté des métaux enchainé
Regardez les airs passées, les mensonges voler
Regardez leurs pensées perfide s'exalter
Je veux les voir mourir
Je veux les voir souffrir
Dans leurs corps abjectes, que j'execre avec haine
Leurs yeux pétillant, rompre sans peine
J'en ait fini, c'est un départ de ma part
Que je fais avec plaisir, au revoir

contact: skat3ordi3@hotmail.com

textes