Romans, Nouvelles & Théâtre
Léo Larguier
1936
183 pages
Pour le commun des mortels Nicolas Flamel, copiste de son état, était un homme fortuné, mais discret sur ses possessions, et qui en reversa une partie sur la fin de sa vie à de bonnes œuvres chrétiennes afin de restaurer des monuments religieux ou pour tout simplement venir en aide aux nécessiteux. Pour les initiés, l'origine de la fortune du modeste scribe venait tout simplement de la découverte du secret le plus convoité du monde: la pierre philosophale. Le livre débute par une longue introduction qui pourrait servir de départ à n'importe quel thriller ésotérique à la mode en ce moment. Deux hommes se rencontrent sur un banc public et entament une discussion qui les amène à parler du monument face à eux, ayant été la dernière de feu Flamel. De fil en aiguille, le plus vieux invite l'autre chez lui pour lui confier un manuscrit relatant la vie de l'alchimiste. Probablement romancé, ce n'est que le prélude au cœur de l'ouvrage, racontant dans les grandes lignes de la vie de Flamel, sa découverte fortuite d'un manuscrit ésotérique, son pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle pour percer le secret de cette trouvaille, et enfin le résultat de ses expériences. C'est lapidaire, trop peu romancé pour accrocher, et malgré la faible épaisseur de l'ouvrage, difficile de boucler la lecture rapidement car c'est trop aride pour passionner. Il y a ici et là quelques anecdotes intéressantes sur la vie de l'époque (12e Siècle) mais ça sera bien tout ce qu'on pourra tirer de ce livre... Le fameux secret de la pierre philosophale n'est pas pour demain. La conclusion de ce livre est que Flamel serait devenu immortel en plus d'avoir fait fortune... A lire avec un gros pétard de drogue au coin de la bouche.