Profound Lore Records, 2009
Post Black Metal minimaliste, Etats-unis
CD
Vous tous, néophytes de la chimie, amis metalleux, venez donc vous pencher sur le Cobalt, élement chimique aux multiples caractéristiques, aux alliages conséquents, qui peut produire un bleu sombre abyssal, pensif et profond. A la lumière étrange de ce composé, vieindez donc tous dans les mimines des Sieurs Mc sorley et Wunder, ces deux manipulateurs qui sont aux racines du Cobalt du colorado, une formation post black métal minimaliste. Dans GIN leur troisième opus, les apprentis alchimistes on trouvé la recette efficace. C'est du bon black, ca tache, mais pas seulement. Deux bonnes voix, ca gratte bien et ca tape sur les futs avec brio, rien de plus...ouuuiii MAIS Comme un seau d'eau fraiche sur une tete enfarinée, c'est une nouveautée Black qui cherche plus loin...Tout sent le travaillé, les structures surprennent, un riff minimaliste et répétitif peu pousser à l'endormissement, pour mieux vous plonger dans un bain d'acide ensuite... on hurle, on explose. On se prend petit à petit au jeu, et on aime ca, se plonger dans des prog-part à la NEUROSIS, apercevoir un brin d'élement post-rock se faufiler pour donner sa couleur à l'ensemble, un passage ou deux sur des déconcertantes phases folk...Ca détend, c'est doux... puis viens la décadence à grand renforts de cris posés sur un riff bien incisif. Ca part, ca se dé-structure, pour mieux revenir vous bruler par le retour de flamme.La densité de cet album peut sembler dure à digérer de premier abord, mais GIN est sauvage, et l'apprivoiser demande autre chose qu'une écoute de fond pendant le ménage matinal. Ici c'est l'élement qui vous domine. C'est votre force qui est mise a l'épreuve, Cette gallette est à explorer de bout en bout pour apprécier le moindre de ses recoins, découvrir les multiples ressources cachées au plus profond. Voila un album de Black qui sort de ses frontières pour agrandir son royaume.Cobalt fait parti de ces groupes modernes qui sans artifice, s'emploient a nous faire découvrir un autre pan de la culture Black tel ENSLAVED ou encore MELECHESH. Et voila une expérimentation qui se pose dans le genre! Oserez-vous sortir du cadre? Et toucher l'inconscient qui croit regarder une image figée dans son style?