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Ensauvagement, séparatismes, clivages ? Un seul Cri de Rage : La Liberté dans Nos Ténèbres

Société

 

Pamphlet sur l’actualité suivi d’un Appel aux volontaires et sympathisants pour la création de « Maquis des Bestioles du Chaos ».

 

Chers lecteurs et amis de La Horde Noire, Frères et Sœurs de Cultures Sombres et d’Idéaux.

 

C’est toujours un plaisir que de coucher mes idées sur une feuille LibreOffice. Cependant, mes méninges de gros Troll clapotant dans la caféine n’étaient pas réellement dans les meilleures dispositions ces derniers temps, pour composer (pour votre plus grand plaisir tout autant que pour le plus grand malheur de la « norme ») un nouveau pamphlet … tant j’ai à faire avant mon départ en camping-car, pour une exploration forestière et solitaire de ma future région d’installation.

 

Au-delà de la Haine, brûlent les Flammes Ardentes d'un Idéal

 

Mais, et je suis sûr que vous le savez tout autant que moi, si le temps file et nous rattrape, l’actualité aussi. Oh, ce n’est pas du bonheur ressenti lors de la caresse d’une brise fraîche dont je vais dégoiser aujourd’hui, ni de l’imminence de Samhain, ni de Yule qui se profile aussi à l’horizon. En fait, je réagis, après avoir cogité beaucoup, beaucoup trop comme toujours, ces derniers jours, sur les termes « ensauvagement », « séparatismes », « clivages ».

 

Les inénarrables éditorialistes et « experts » des chaînes d’informations et radios commerciales, sans compter les impayables promoteurs de « presse à grand tirage » (très bien pour allumer le feu, donc), font l’emploi abusif, intempestif, et pour tout dire, semblant découler d’une sorte de « syndrome de Tourette du journaliste en mal d’émotions à distribuer », de ces termes depuis quelques temps en France. Entre autres termes, bien entendu – les médias commerciaux ne s’arrêtent jamais dans leur travail de sape de l’esprit critique et du libre arbitre individuel, dans leur distribution de peurs irraisonnées, et dans la banalisation des discours creux et rances comme des noix pourries.

 

Tout cet ensemble de choses est aussi dangereux pour les cerveaux des « gens » que l’est un site industriel classé SEVESO en plein centre d’une grande ville pour la santé et la vie de ses habitants. Les habitants de Rouen et des environs le savent, mais pas « les gens ». Eh oui, « les gens sont des cons », et non pas « le peuple est con ».

 

Pour parler à fond de quelque chose sans partir dans la polémique gueularde digne d’un bar PMU interactif en HD (pardon, du niveau d’un plateau de CNEWS, ça m’a échappé), il faut creuser la question. Pierre DESPROGES disait « L’amour, il y a ceux qui en parlent, et ceux qui le font. C’est pourquoi il m’apparaît urgent de me taire ».

 

Commençons donc par le terme « ensauvagement ». De quoi s’agirait-il au juste ? De « l’augmentation insupportable et généralisée des incivilités, infractions, agressions, vols, dommages aux biens publics ou privés, violences familiales, viols, meurtres, depuis la fin du confinement le 11 mai dernier » ? Ou bien est-ce une tentative de perversion ayant pour but ultime d’ébouillanter l’opinion publique sur les sujets de l’insécurité et de l’immigration, et préparer l’arrivée au pouvoir en 2022 « d’un chef fort » ? Et peu importe si on arrange bien les chiffres comme on le veut ou si, encore mieux, « on s’en fout des chiffres » ?! (authentique, et en direct sur LCI !)

 

Mon avis sur la question, vous le connaissez déjà, chers lecteurs et amis. Ce n’est pas un hasard si je parle de « maquis », de « résistance », de « forêt », d’« alternatives », à de nombreuses reprises dans mes textes. Ce n’est pas un hasard non plus si je répète que je ne suis en aucun cas disposé à « collaborer » avec la « norme », ce qui, dans mon vocabulaire, s’appelle ni plus ni moins que « commettre un acte d’intelligence avec l’ennemi idéologique ».

 

Personnellement, ce que je trouve totalement ahurissant et profondément inadmissible, c’est la véritable « prise en main » des chaînes d’information et radios commerciales par des idéologues aux idées, aux théories, aux références sulfureuses ou carrément indigestes, quand ça ne donne pas tout simplement la nausée. Eh oui, c’est totalement ça, quand bien même je ne regarde pas ces médias, mais que j’entends sur France Inter que « Untel a encore employé le terme ‘ensauvagement’ ».

 

 

Et « notre bon monarque Présidentiel » a rajouté une louche de caramel chaud sur le tas de bouzin bien frais et fumant, en critiquant la presse pour « avoir fait le Kamasutra de l’ensauvagement depuis quinze jours » ! Ah, Dieu me tripote (… merci mon Dieu ! Vous l’attendiez, celle-là !)

 

Je pense fermement (et je ne suis pas le seul) que le seul « ensauvagement », en France, est celui de ces lamentables turbines à marmelade et de ces foutus logisticiens en « temps de cerveau humain disponible » que sont devenus, depuis l’avènement de la TNT, les médias Français commerciaux. Il faut bien se dire, une fois pour toutes, qu’ils sont largement rémunérés et encouragés par les publicitaires à vendre une « norme » et un « modèle de vie socialement accepté » … Quand bien même, il n’y en a plus pour très longtemps des SUV, des crédits, des écrans plats et des pavillons hideux parce que « bien comme tout le monde ». Et plus que jamais, le tout saupoudré de « durable », parce que « l’énergie est notre avenir, économisons-la », parce que « le développement durable et les voitures à hydrogène vont sauver le monde ». Face à ce genre de discours, ma riposte est systématiquement : « Non, connard, je ne ris pas, j’ai les lèvres gercées ! »

 

À celles et ceux qui viendraient éventuellement m’accuser d’être, selon eux, un « nazi », un « milicien », ou un « Bezen Perrot » (*) sans même me connaître personnellement, je dirais ceci :

 

- Je n’ai aucune peur de l’immigration, ça ne me dérange pas, contrairement à vos gueules d’arriérés et vos regards en biais (et ce n’est certainement pas ma trogne de Troll Grenoblois, avec ma dégaine de berger Metalleux et ma vue basse, qui va venir ‘grand-remplacer’ les Bretons ruraux se chicorant encore entre deux clochers !) ;

 

- Je ne fais jamais le lien trop facile et primaire (en plus d’être systématique) entre immigration, peu importe le pays d’origine, et quelconque infraction, délit, crime. D’une part, il y a bien des délinquants et criminels qui sont de « bons Français de souche », d’autre part, étant Metalleux et Païen, je tiens à dire que M6, Jacky CORDONNIER, la MIVILUDES et le Ministère de la Justice ne nous sont pas encore tombés sur le coin de la gueule « en formation de combat », en nous suspectant, à propos des mutilations et mises à mort d’équidés qu’il y a eu ces derniers mois. Pas encore …

 

- Donc, à ces « braves gens » qui me traitent de « facho » sans savoir ce que je pense et surtout sans chercher à le savoir, je dirais que, à part le fait d’être volontairement « différent », « marginal », « décalé » à beaucoup d’égards, je ne me livre à aucun autre acte politique que d’être moi-même et de l’assumer au quotidien, pas plus que je n’adhère à quelconque parti ou groupe politique, quel qu’il soit. Et que je les emmerde le plus cordialement du monde, s’ils n’arrivent pas à faire chauffer ce qui leur reste de « gélatine cérébrale » pour tenter de faire l’effort de comprendre.

 

(*) Le ‘Bezen Perrot’ en breton, soit la ‘Formation Perrot’ en français, était une unité para-militaire nationaliste bretonne, de la ligne collaborationniste dure, intégrée en 1943 dans le Sicherheitsdienst (SD, un service de la Gestapo allemande). Cette unité fut active en Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale, notamment dans la répression des maquis.  

 

(J’ai entendu beaucoup de conneries dans ma vie, mais celle-là a crevé le plafond : vous me voyez, déambuler dans leur uniforme, avoir adopté cette idéologie et agir en tant que tel, et avec tous les actes que ça implique ? Ça n’a aucun putain de sens. Et je ne suis ni nationaliste, ni Breton.)

 

Oh bah vindieu, ça fait déjà beaucoup. « Mais qui qu’a dit que les Dauphinois étaient des râpes ? » Continuons par le terme « séparatismes ». Que nous dit « tonton Wiki » ? Je cite : La séparation est un acte politique qui se produit lorsqu'une région (et non un État fédéré) se détache d'un État plus ou moins unitaire. Bien que cela fasse souvent référence à la sécession politique complète, les groupes séparatistes ne cherchent parfois rien de plus qu'une autonomie accrue.

 

Bon, selon mes connaissances de base en la matière, il y a l’autonomisme Breton, le souverainisme Québécois, l’indépendantisme Corse, Kanak, Écossais ou Basque, ou les revendications autonomistes Occitanes, Alsaciennes, Catalanes, par exemple. Avec autant de tendances que de mouvements pour chaque région, province ou territoire distinct. Là, nous sommes bien d’accord, nous parlons de contextes géographiques, économiques, politiques, au sens de provinces, de régions ou de territoires avec des gens qui veulent vivre, décider, et travailler au pays, qui ont une culture, une langue et une identité vivantes et qui les entretiennent, et qui cherchent soit une autonomie vis-à-vis d’un pouvoir centralisateur (et jacobin) auprès duquel ces territoires et leurs intérêts locaux ne se sentent pas suffisamment représentés, soit une sécession pour devenir un État indépendant et souverain.

 

Le fond de ma pensée ? Ce terme de « séparatismes » n’est en aucun cas approprié pour trouver une réponse bien grasse et bien anxiogène, après des émeutes dans des banlieues, notamment ce qu’il s’est passé à Dijon. Ça ne peut que, d’une part, renforcer les plus perclus de peurs infondées dans la conviction que « la France est au bord de la guerre civile », et d’autre part, renforcer également le sentiment d’abandon de la part de l’État chez les habitants des quartiers concernés par ces événements, et donc le repli sur soi, ce qui n’arrangera bien évidemment rien du tout. Pour être on ne peut plus clair : NON, Viry-Châtillon, Vénissieux, Saint-Martin-d’Hères, entre autres, ne vont pas « faire acte de sécession vis-à-vis de la République Française » !

 

Là, je crois que j’ai tout dit, et je m’empresse donc de passer au terme suivant. Le terme « clivages ». Oh que oui, on l’a entendu aussi sans discontinuer, ce terme-là. Clivages sur tout, à propos des statues déboulonnées, du mouvement « Black Lives Matter » et ses conséquences, à propos des accusations de viols et agressions sexuelles (qui parfois, sont des dénonciations de délits imaginaires !) dans diverses corporations, entre les « vegans radicaux » et les « vegans ouverts », entre les fans du « virologue Marseillais » et ceux qui remettent en doute son travail, « clivage » entre « pro-masques » et « anti-masques », « clivage » entre « modèle d’écologie non punitive » et « modèle Amish avec retour à la lampe à huile », … Bon, d’accord, j’arrête.

 

Une solution simple et expéditive à tous ces « clivages » ? « Clivez-vous donc la gueule » entre vous, si vous n’avez réellement que ça à foutre de votre vie, déglinguez-vous le claque-merde à coup de mandales, histoire qu’au moins la moitié du groupe le ferme pour de bon, balancez vos mocassins à gland ou vos sandales de fragiles à la gueule de l’autre, arrachez-vous les cheveux et les poils, égosillez-vous et cassez-vous les cordes vocales à force de hurler comme des putains d’otaries sous LSD, et s’il n’en reste qu’un, je viendrais le bâillonner moi-même, avec un suaire crade et brodé d’incantations sataniques en Araméen à l’envers !!!

 

Bordel, j’en ai marre de vous, les « bien comme il faut », les « bons Français bien sous tous rapports », les « parfaits fils de parfaits », et je ne suis pas le seul … Putain de « norme ». Putain de « gens ». Putains de serviteurs dociles et zélés d’un « mode de vie » qu’ils ont paraphé sans réfléchir, et qui les mène directement à l’abattoir, à la chambre des rêves et idéaux sacrifiés, au purgatoire de la dignité … Et qui, non contents de ça, nous font des « procès en culture » au regard du simple fait que nous existons, nous reprochant nos différences et nos choix imprégnés de liberté dans les ténèbres !

 

APPEL GÉNÉRAL AUX SYMPATHISANTS ET VOLONTAIRES :

 

Chers lecteurs et amis, Frères et Sœurs de Culture, d’Arts Sombres et d’Idéaux, vous voyez maintenant où j’ai voulu en venir avec ce pamphlet. Au vu des circonstances actuelles en France, entre les conséquences de la pandémie de Coronavirus, la fabrique de peurs irrationnelles qui turbine à plein régime, l’imprégnation toujours plus précoce de « la norme » sur les enfants, le fait manifeste que non, la France ne court pas à la guerre civile, mais que « la norme », elle, court droit à sa perte … Et, attendu que nous sommes déjà franchement « sauvages » de par notre culture, notre liberté de ton, nos loisirs et nos spiritualités, que faire « sécession » vis-à-vis de la « norme » ne nous effraie pas, que nous n’avons que foutre des « clivages », et qu’un mode de vie rustique, naturel et simple nous conviendrait tellement, en lieu et place de vivre dans des cubes de béton …

 

Moi, Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, simple mercenaire Troll en exil, je lance cet appel, ce cri de rage, de détermination, de foi et de noirceur, que la Forêt relaiera par le bruissement de ses frondaisons, par le chant des ruisseaux et par les croassements des corvidés. Prenez toutes vos dispositions pour créer des « Maquis des Bestioles du Chaos », des sanctuaires territoriaux, en pleine nature, avec un ou plusieurs habitats légers / camions aménagés / vieux bâtiments, des lieux dévolus à notre cause et aux nôtres (aux sens culturels, idéologiques et spirituels du terme), pour accomplir le « pas de côté » vis-à-vis de la « société du paraître » actuelle. Pour construire et garantir « la liberté dans nos ténèbres », quand la flamme du matérialisme débridé, de l’apparat, de « l’accessible à tous », vacillera puis s’éteindra définitivement.

 

Et ce dans le but de mettre en place pas à pas votre future autosuffisance et autogestion alimentaire, matérielle, énergétique, organisationnelle et politique (organisation en clans, petits groupes resserrés de personnes fiables), et la défense du territoire dont vous serez devenus propriétaires légitimes par acquisition – défense sans autres armes que vos bras, vos jambes, votre honneur et vos convictions. Tout en gardant à l’esprit que la riposte doit entrer dans le cadre juridique de la légitime défense, et que nous n’attaquons pas sans raisons : nous nous défendrons si jamais nous sommes menacés par un ou plusieurs agresseurs, si nos vies, nos quelques possessions ou nos habitats sont menacés.

 

Ces territoires, nos futurs « Maquis des Bestioles du Chaos », peu importe le nom que vous leur donnerez de vous-même, seront ceux des Metalleux, des Goths, des Punks, des Travellers, de tous les Atypiques, qui auront choisi de s’ensevelir en forêt, et de se battre pour tenir la Forêt, au lieu de se soumettre. Ils seront nos refuges, nos « derniers bastions », des endroits où nous pourrons vivre tels que nous sommes, sans que la Forêt ne nous juge, ni ne nous observe, sans autre voisinage que les oiseaux communs, les rapaces diurnes ou nocturnes, les sangliers, les renards, les blaireaux, les faisans, les belettes, les lapins, les crapauds, grenouilles, tritons et salamandres.

 

Comme je l’ai plus ou moins « théorisé » dans mes trois textes parlant de l’immédiateté de notre Foi en l’Underground face à la Défaite annoncée du Matérialisme, tout (ou presque) ce qui dépend du pétrole et des énergies fossiles sera au mieux sévèrement rationné, au pire totalement inopérant, dès lors que la nouvelle de l’épuisement imminent des dernières réserves pétrolières sera rendue publique. De fait, il nous faut, pour nous et les nôtres, des « lieux de repli » au bord de la forêt, ou en plein milieu de nulle part, avec de l’eau potable et des terres cultivables. Pour, d’une part, avoir pu préparer son avenir alimentaire, énergétique, matériel, en conséquence, et d’autre part, pour être le plus possible à distance des grandes villes (et des zones urbanisées en général), une fois l’avènement de l’inévitable « grand effondrement du Bouzin ». Lequel effondrement est une certitude absolue, d’ici trois à cinq décennies … au mieux.

 

J’appelle donc, parmi les nôtres, tous les sympathisants et volontaires sérieux pour ces projets de « Maquis des Bestioles du Chaos » à me contacter, par le biais du Webzine « La Horde Noire », qui transmettra.

 

Mon propre projet d’autonomie en habitat léger se situera vraisemblablement en secteur Sud Normandie / Nord Pays de la Loire, et commencera à se réaliser dans moins de 24 mois, à l’achat de mon terrain, une fois la période d’exploration terminée. Aussi, si vous êtes partisans de construire votre projet quelque part, ou de me rencontrer physiquement pour en discuter et convenir d’une éventuelle alliance, j’en serais ravi.

 

Hail à vous toutes et tous, camarades ! Honneur, Bière, Boustifaille et Tradition à vous. Puissent les Anciennes Divinités, aux premiers rangs desquels le géant Ymir et Odin Allfader, m’accompagner dans mon Idéal … Et qu’elles vous permettent de réaliser le vôtre.

 

« De par les clairs océans
Aux bois de notre passé
Ces souvenirs respirant
L'honneur et la tradition ... 
»

Krähvenn « Sombrelance » Vërkhörr des Allobroges, mercenaire Troll du Clan des Montagnes Blanches, en exil.