Vader : Necropolis

Le treizième album studio de Vader portera-t-il le bonheur ou la poisse ? La galette commence avec une bonne flopée d'excellents titres bien nerveux et accrocheurs comme nos Polonais préférés savent en faire. Alliés au gros son habituel, aux blasts intenses et à la grosse voix de Peter (visiblement boostée sur cet album par un effet), la première moitié de l'album cartonne complètement et emporte l'adhésion des fans les plus sceptiques. La plage cinq n'est qu'un intermède instrumental, tout comme la huitième. Ces moments de respiration débouchent sur des titres plus posés, plus hachés et moins blastés, qui n'en sont pas pour autant moins intéressants : par exemple, le onzième titre « When the Sun Drowns in Dark » sent bon le death « old school ». Dans l'ensemble, « Necropolis » se situe un peu en-deçà du précédent « Impression In Blood » mais l'on y retrouve bien la « patte » de Vader dans sa manière d'attaquer les riffs en faisant monter la tension, ou de coller des soli déglingués sur des parties bien rapides. Un autre reproche peut être fait à Vader à propos de la durée : comme souvent, les albums sont courts et celui-là ne dure que trente-trois minutes. Il faudra donc se rabattre sur la version digipack qui possède un bonus de deux reprises (« Black Metal » de Venom et « Fight Fire With Fire » de Metallica) ; cette version comporte en outre un DVD live récent constitué de sept bons titres mettant en scène le nouveau batteur.

Autocratôr - 09/10