Loudblast / Alkemyst

Le retour des grands Loudblast après 5 ans de séparation a assurément attiré foule ! Ainsi que la curiosité de voir sur scène les locaux d'Alkemyst sur scène, auréolés de leur signature depuis presque un an maintenant sur Nuclear Blast ! Deux groupes très attendus, donc.

21h, le show commence. Alkemyst joue son heavy / speed mélodique très racé et technique, mâtiné de touches progr'. Ce sont surtout les titres du dernier album Meeting in the Mist qui sont à l'honneur. Et ô surprise, nous avons le droit à des prestations solistes de deux de ces excellents musiciens : d'abord, le bassiste nous met à genoux au cours d'un étonnant numéro de tapping imitant les caquètement d'une poule ! Puis le batteur, Arnaud Gorbaty nous donne un avant-goût de ce qu'il est capable de faire, tenant ses baguettes étrangement comme à l'accoutumée, sur un drum solo un peu long toutefois. L'énergie du public a à peine le temps de retomber que le groupe enchaîne sur le ravageur Up to Heaven's Gate (mon titre préféré !) pour finir acclamés comme ils le mérite, après nous avoir servi un titre inédit.

Mais ce n'était encore rien, comparé à l'hystérie collective qui allait suivre : les Loudblast sont bel et bien de retour, et en grande forme ! A noter qu'il s'agit de leur 7^ème date et qu'Alex d'Agressor a pris place à la seconde guitare. La salle est maintenant presque comble, prête à une guerre des tranchées qui ne va cesser de secouer la fosse. Le premier assaut est formé de " vieux " classiques qui font immédiatement monter la mayonnaise, lancés par le charismatique Stéphane Buriez : Subject to Spirit, Cross the Threshold, Malignant Growth. Le groupe défend ensuite ses nouveaux titres tirés de Planet Pandemonium  dont certains connaissent déjà les titres par coeur ! Beaucoup plus brutaux lourds et basiques, parfois syncopés façon HxC, ces titres sont vraiment différents de ce que faisait Loudblast avant. Mais les stage diving, pogos et headbanging ne fléchissent pas, bien au contraire ! Un blaireau bien connu pour être passé dans notre notre équipe, polluant chaque fois les scènes locales de sa présence inutile, se fait cette fois casser la gueule et virer par la sécu. Ce qui n'est pas fait pour nous déplaire ! Puis Loudblast se fait à peine désirer pour un rappel avant de revenir et nous décocher ce que nous réclamions : No tears to share ! Avec son célèbre break au milieu et Buriez nous enjoignant de " foutre un putain de bordel maintenant " ! Déjà fatigués, nous ne pouvons pourtant que céder à de si douces avances et Loudblast envoie encore quelques titres ! La synthèse entre deux générations de fans est réalisée avec succès ! Minuit, fin du show ! Merci au Brise-Glace d'accueillir de temps à autres de bons groupes de metal extrême dans sa superbe salle et aux 350 personnes venues remuer ce soir-là !

Autocrator