01/11/2005
L'Usine, Genève
N'ayant pas fait le déplacement pour Vader et Rotting Christ - bonne date de l'Usine précédent Deicide - c'est non sans plaisir et désir de violence que nous passâmes la frontière, en espérant, en fait pour le chauffeur uniquement, la cultissime fouille anale qui ne vient jamais... Après avoir trouvé notre chemin dans la ville cosmopolite, comme un doigt trouve son chemin vers un cul, nous commençâmes à faire la queue.
Trêve de langage châtié.
Audience death metal (plus pas mal de mecs bizarres, après tout nous sommes en Suisse), pour une soirée organisée par PTR, attention les gros boeufs bièreux débaroulent dans les chiottes avant d'attaquer la fosse. Prostitute Disfigurement, groupe d'ouverture envoie les premières notes... d'un seul et unique riff ? Mais merde c'est quoi ce groupe sans saveur ? De bons techniciens qui nous pondent que des riffs monotones blastbeatants et qui plus est sans break... Du death metal contemporain et chiant.
Enchaînons sur les Ricains hollywoodiens de Wykked Wytch. Une espèce de black death hardcore sans aucun feeling. Et avec une « mère juive » en guise de chanteuse... A chier.
Visceral Bleeding aura pour lourde tache de nous réconcilier avec le death brutal si fade d'accoutumé. Et c'est chose faite, enfin à 25 pour 100 uniquement. Un bon chant et des riffs variés entre-coupés de breaks catchy ( c'est si simple ) feront de la fausse un semblant de chant de bataille.
Pour clore cette soirée mal engagée, Deicide monte sur scène pour mettre tout le monde d'accord. Les guitaristes de Cannibal Corpse (Jack Owen) et Iced Earth (Ralph Santolla) remplacent les frères Hoffman ! Moyenne d'âge du groupe : 42 ans. Mais l'ensemble est bien plus malsain que les groupes précédents. La plupart des titres de Serpent Of The Light seront repris ainsi que des titres du dernier album, enfin je suppose. Mais les titres n'ayant eu aucun effet sur la foule ne peuvent être que récents.
Bref, une soirée daubée sur les bords mais tout de même bien rattrapée par les anciens de l'antique scène, aujourd'hui quasi morte, quasi enterrée ? Pas tout à fait.