26/01/2006
L'Usine, Genève
Jeudi soir, officiellement, ce sont les soirées étudiantes qui ont lieu. Mais quand on se retrouve comme un con à travailler, on se retrouve à un concert.
Et comme on est con, on achète des piles Duracel qu'on met dans son appareil photo pour prendre des images, pour immortaliser ce moment si... La suite plus tard...
Heureusement la publicité n'est pas mensongère puisqu'à peine l'appareil photo allumé, et bien, il s'éteint, victime de la pile alcaline, la moins puissante du marché. Comme quoi la prochaine fois, je brancherais mon appareil photo sur le secteur.
Pour en venir à la soirée, les 22 coups de minuit (euh pardon de 22 heures) sonnés et Impure Wilhelmina commence à nous bercer dans un monde sombre et glacial. Un étrange mélange de rock et de hardcore metal où s'alternent la puissance du hardcore, l'énergie communicative de ce dernier, brisés par les passages glaciaux (et pas spatiaux) de leur rock suant le désespoir et la dépression. Une atmosphère unique, qui malgré un style que je n'affectionne guère a su m'emporter sur des astres sidéraux couverts d'une épaisse couche de neige où les flammes persistent à la surface. La force tranquille du rock suisse, avec un public présent, ne pouvait que sauver cette soirée du désastre.
Car quand je dis désastre, je pense à Gojira (ou Gozilla, pour les vieux de la vieille). Qui malgré avoir eu un son excellent comme l'Usine sait nous l'offrir, n'a pas su profiter des conditions avantageuses de ce lieu. Un death metal, rogné par un hardcore purulent. Des compositions longues et ennuyeuses, des passages tribaux où l'on se croirait en Asie (j'ai même vu un baba cool avec un bonnet de Bob Marley, pour dire que c'est un groupe de daube : No drug, No Marie-jeanne, SVP). Je n'épiloguerai pas plus sur ce groupe qui est soi-disant le Morbid Angel de France. Alors messieurs, croyez-moi, soit vous avez de la merde dans les oreilles soit vous ne connaissez que ce groupe. Car des bons groupes de death metal c'est pas ce qui manque. Et j'aurais préféré voir une énième fois Amok, Stump Fucking ou Deceit plutôt que cette daube en paquet de dix.
Toutefois on remerciera le PTR de faire vivre la musique. Et en plus ils sont bons, parce que faire venir 500 personnes pour Gojira (alias ce dhittest death metal band), il faut être bon.