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Opeth / Amplifier

06/12/2006

Transbordeur, Lyon

Et voici qu'une année vient de s'écouler, et les Suédois d'Opeth reviennent nous rendre visite à Lugdunum. Pour cette année, un Transbordeur version miniature (enfin 500 personnes entassées comme des poulets élevés en batterie) au lieu de la grande salle (enfin, ça se comprend, nous sommes en semaine !).

Enfin, revenons à nos moutons avec Amplifier, la première partie venue de la patrie du Prince Charles (oui l'homme aux grandes oreilles et qui préfère copuler avec une vieille dame que de se taper Lady Di, désolé de cette parenthèse). Ce trio de Manchester nous joue un power rock metal à tendance psychédélique et énergique (de quoi, nous échauffer !). Enfin, imaginez un Tool version rock'n'roll mais en moins barbant et l'esprit rock britannique en plus. Un style qui a première vue me fendrait les testicules en deux, mais qui au final (et avec quelques mousses dans l'estomac) me permet d'apprécier avec patience ce groupe, qui, ma foi, est assez agréable. Surtout que le son et les spectateurs étaient là pour encourager ce groupe qui en valait bien la peine.

Ding, ding, dong, ding, ding... (bon bref 21 coups de 21 heures sonnent) et voilà qu'Opeth , la tête d'affiche, pointe son museau dans la salle lyonnaise pour commencer à échauffer les esprits. Le groupe commence à jouer tranquillement (enfin, façon de dire !) ses titres, avec une composition de titres extraits des différents albums, pêle-mêle : Ghost of perdition et The grand conjuration du dernier album Ghost reverie, Windowpane de Damnation (2003), Deliverance mais aussi Bleak et Blackwater park de Blackwater park (2001), Face of Melinda de Still life (1999), When de My arms your hearse (1998) et Night and the silent water de Morningrise (1996),. Le groupe est donc venu sans nous échauffer les oreilles avec ses dernières mixtures. Un début assez pétillant, un enchaînement de titres plus relax avant de repartir dans un véritable Moch, qui fini, par devenir vraiment moche (attention, quelqu'un a vu le jeu de mot ). Sur ce Grand Conjuration en rappel, la foule en liesse (ouah quel esprit journalistique) se mit à pogoter dans tous les sens, à causer quelques dégâts collatéraux (mais quelle bande de fous ces lyonnais !). Enfin, heureusement que ce petit mouvement de foule a permis de prendre plus de plaisir à écouter ce groupe qui malheureusement traîne un peu trop sur ses titres. Je leur conseillerai de ne pas dépasser les six minutes comme le journal de M6. Toutefois, je pense que le public qui bondait en a eu pour son argent et s'est fait plaisir avec un groupe qui maîtrise la scène comme peu savent le faire. Vous avez raté quelque chose ! Il vous faudra attendre la prochaine tournée mes amis !

Kharon