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Exodus

16/08/2013

COLMAR, Grillen

L'annonce d'Exodus au Grillen était un évènement. Tout le monde en parlait ! Si bien qu'en un mois plus de la moitié des billets dispo (400) était déjà écoulée.

En arrivant sur place c'est sans surprise qu'on découvre notre petite salle noire de monde. Avec une affluence d'environ 350 personnes, on était presque au complet. Serrés comme des sardines, on était impatients d'en découdre quand enfin on pu les voir débarquer sur la scène, dans la bonne humeur et visiblement super contents d'être face à tant de monde et dans une telle ambiance !
C'est par The ballad of Leonard and Charles que le set commence et de suite ça pète.

Le premier rang est compressé contre la scène, tout comme chaque côté de la salle, car au milieu c'est le bordel complet. Thrasheurs et keupons se démènent dans un mosh violent qui ne cessera de se métamorphoser en circle bordel toute la soirée. Les titres défilent : Beyond the pale, Children of a worthless god, Iconoclasm... avec des sursauts de violence et de communion entre le groupe et son public pendant les grands hits comme Pirhanna ou Fabulous Disaster. Au fil du temps, le bordel prend de l'ampleur. Ca slame de plus en plus, avec des chutes, et au milieu il y a de la bière partout. On glisse, on se rétame la tronche... Que du bonheur.

Grand moment sur Lesson in violence, l'intemporel Bonded by blood où le gros chanteur pût compter sur son public pour brailler avec lui, et surtout ce sacré Toxic waltz ! LE PIED ! Le truc qui te fout la bougeote aigue, et ce refrain qui finit par tourner à l'idée fixe.

Pour clore la soirée, Strike of the beast ! Alors là.. .déchaînement de violence man ! Bon gros wall of Death où les mosheurs un peu taquins ont pu réglés leurs comptes. C'est sur ces dernières litanies que le groupe se retire, face à public trempé et en coton qui ne peut plus rien donner.

La foule a squatté dehors un bon moment, ce qui permît de papoter mais surtout de croiser le groupe et d'échanger quelques mots avec eux et se faire signer nos billets. A noter qui sont sympas et accessibles les gaillards !

Le lendemain d'Anthrax un tel concert c'était le coup de grâce.

Jo