18/04/2006
Ninkasi Kao, Lyon
Ce printemps 2006 aura vu de nombreux concerts se réaliser à lyon, avec l'émergence de nouvelles associations comme Eldorado qui a organisé cette date. Elle n'est pas spécialisée dans le metal mais offre là une date très intéressante sans proposer pour autant une affiche de grande renommée avec une salle quand même bien remplie. Multiplication de dates à tel point que le report de l'annulation du concert de The Old Dead Tree organisé le 18 mars par Goliath est reportée. C'est donc une opportunité de revoir le groupe dans un cadre de soirée gothic metal même si on a affaire à des sous-genres différents.
L'arrivée commence avec une très grande déception. Il est évident que, pour beaucoup, The Old Dead Tree n'est que la cerise sur le gâteau ou un amuse gueule. La salle est déjà bien remplie pour réserver sa place à Epica. C'est la raison principale de mon arrivée sur la dernière minute du concert. Quelle déception ! Il faut se faire une raison. C'est la marque du professionnalisme des organisateurs que de commencer aux heures prévues. Cependant, il y a confusion de ma part ou changement de dernière minute : Kemet devait assure le debut de soirée (?). Et quelle disproportion (comme souvent), à peine 45 minutes pour The Old Dead Tree et plus d'une heure pour Epica. Malgré la mobilisation principale pour Epica, le public semble saluer avec enthousiasme la prestation de The Old Dead Tree décidément un groupe qui monte.
Ce n'est évidemment pas un calvaire de voir Epica même si je les avais déjà vus une année auparavant à Grenoble et même si les opportunités de les voir sont plus nombreuses (troisième passage sur Lyon...). J'avais en fait très bien apprécié leur dernier enregistrement, The score, probablement une parenthèse dans leur discographie. L'occasion donc de voir s'il était reproduit sur scène, la fin de la prestation aux synthés à Grenoble m'ayant mis en appétit. Réponse : non, absolument aucun titre de l'album instrumental. D'ailleurs Epica est avant tout un groupe de gothic metal à chanteuse mise en avant, cheveux aux vents, poses et sourires donc pas d'Epica sans chanteuse, sauf sur un titre, une judicieuse reprise de Death avec Crystal mountain. Très bon choix, bonne interprétation mais il aurait pu être beaucoup plus intéressant de la reprendre à la sauce Epica et de justement recourir à Simone cette fois-ci. Le groupe a donc misé sur ces deux albums et sur le prochain à la sortie éminente. Depuis leur passage à Grenoble , le groupe semble avoir considérablement grossi et maîtrise mieux la scène. C'est sûr que ça change de les voir sur cette grosse scène. Comme j'avais pu déjà le constater lors du concert de Nightwish, il y a pour ces groupes à voix féminines un rapport de fans à star assez surprenant. Pour preuve : l'attente d'autographes par des fans émus après le concert !
Un bon concert d'Epica donc !