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Celeste

Celeste groupe

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Mai 2008

Tout ceux qui connaissent déjà ce groupe seront d'accord avec moi: Celeste, autant sur album qu'en live, c'est un concentré de violence, c'est un véritable rouleau compresseur qui écrase l'auditeur! Fort d'une premier EP Pessimiste(s), le groupe nous a offert en cette année un des meilleurs albums de 2008: Nihiliste(s), occasion révée d'en savoir un peu plus sur cette formation lyonnaise. Merci à eux d'avoir répondu aux questions!

Hellzz! On va débuter cette interview de manière originale, tant qu‘à faire... Pouvez-vous nous présenter le groupe?
Guillaume : Celeste c'est le groupe le plus punk de la planète ! Non plus sérieusement nous sommes surtout 4 bons potes motivés par une volonté de commune de faire une musique efficace, comme dirait les suisses « de la musique qui chie » ! Nous ne cherchons aucunement à nous professionnaliser et à devenir des stars de la scène post-hardcore. Je pense que nous sommes des gens passionnés par ce que nous faisons mais nous ne nous prenons pas assez au sérieux pour (p)vouloir vivre de notre musique.
Concernant les membres du groupe, nous sommes très différents et venons d'horizons musicaux distincts. Johan jouait encore dans Mihai Edrisch quand il a rejoint le groupe, Antoine et moi-même avons joué dans un groupe de punk-rock et Royer est passionné par la musique des années 70... Donc en apparence rien ne laissait présager le fait que nous puissions jouer ensemble !

Vous venez de sortir Nihiliste(s). Comment et ou s'est déroulé votre enregistrement? Pourquoi cette démarche de le mettre en libre téléchargement? Démarche qui est, évidemment, tout à votre honneur...
Guillaume : Nous avons enregistré l'été dernier chez Stéphane Jeaningros au studio des prairies (à côté de Besançon). Nous étions déjà allé chez lui pour Pessimiste(s) et très satisfait par son travail nous y sommes retournés. Pour enregistrer cet album de 10 titres nous sommes restés 7 jours en studio. C'était un peu short mais nous y sommes parvenus, pourtant ce n'était pas gagné d'avance. Royer (notre batteur) n'était pas très en forme et nous avons fini de composer certains morceaux seulement quelques jours avant d'entrer en studio. J'ai composé certaines 2ème guitare directement là-bas et Johan a terminé ses paroles sur place aussi... Je n'ai vraiment pas menti quand je t'ai parlé de notre manque de professionnalisme !
La démarche de téléchargement libre est en fait à l'initiative des deux labels. Par manque de moyens financiers le pressage a pris du retard et les labels ont voulu lancer des pré-commandes afin de renflouer les caisses et accélérer la sortie de l'album. Il nous a donc semblé légitime de laisser les futurs acheteurs écouter librement les titres avant de passer leur commande. Au-delà de l'objectif financier pour les labels c'était aussi pour nous un moyen de diffuser plus largement notre musique.
Au bout du compte cette démarche a été bénéfique pour tout le monde car le nombre de téléchargement libre est assez impressionnant (je n'ai plus les chiffres en tête) et dés la sortie officielle les LP se sont tout de même très bien vendus. D'un certain côté ça ne m'étonne pas plus que ça car les personnes qui achètent du vinyl sont le plus souvent collectionneurs de ces objets. J'ai plus de doute pour la version CD (qui ne devrait plus tarder)...mais il me semble que généralement le public de ce type de musique préfère avoir l'objet entre les mains plutôt que des MP3...

Votre son est vraiment très compact, très dense. Comment se passe le processus de composition chez vous? Devons-nous nous attendre par la suite à un changement musical ou avez-vous l'intention de continuer dans cette voie?
Guillaume : Depuis les débuts de Celeste nous avons toujours gardé le même processus de composition. La plupart du temps j'arrive en répète avec des morceaux quasi complets ou un bon paquet de riffs. Ensuite, tous ensemble nous épluchons chacun de ces morceaux pour en garder le meilleur, modifier les structures, ajouter des parties et laisser la possibilité à chacun d'entre nous d'y ajouter sa touche personnelle. Le chant quant à lui est composé en dernier lieu. En fait Johan ne chante quasiment jamais en répète, il préfère bosser à partir d'enregistrements.
Finalement contrairement à beaucoup de groupes nous laissons très peu de place à la composition en live et à l'improvisation. Ce n'est peut-être pas la meilleure manière de faire mais à vrai dire on se sent tous à l'aise comme ça alors pourquoi changer une recette qui fonctionne ? Je pense aussi que c'est grâce à ça que l'on compose relativement vite même si quasiment aucun morceau n'est parfait dés la première version. On évite ainsi pas mal de « déchets ».
Pour la suite des compositions, nous avons déjà commencé à plancher dessus depuis Septembre, et nous avons pour objectif d'enregistrer un 3ème album cet été. Pour l'instant il est difficile d'avoir du recul sur l'évolution musicale du groupe. Dans l'ensemble nous avons gardé les mêmes ingrédients que sur Nihiliste(s) et il n'y aura pas de véritable changement radical. Le son s'est un peu alourdi, certaines mélodies sont encore plus noires mais nous essayons de ne pas trop tomber dans un post-hardcore « classique ». Pour l'instant je ne peux pas vraiment en dire plus ! Il faudra être patient pour savoir à quoi ressemble le prochain Celeste !

Difficile de trouver quelles sont vos influences, peut être Knut. Y a-t-il des groupes qui font l'unanimité chez vous? Des groupes qui vous ont poussé à faire de la musique?
Johan : Knut, c'est pas mal ouais... En fait au départ on écoutait plein de trucs différents les uns les autres, notament Royer et Antoine qui ne connaissaient rien de la scène hardcore étant plutôt Fans de rock. Et puis avec le temps, après s'être fait découvrir pas mal de skeuds, il y a bien sûr des références sur lesquels on bloquait tous à l'unisson ; là comme ça, je pense à Shora, Breach, Neurosis, Callisto, Cult of Luna. Bien entendu on n'est pas les seuls, surtout à cette période, à renvendiquer ces influences, mais je pense que ce qui fait notre différence, c'est qu'on a quand même une culture musicale de merde, on n'écoute pas de vieux standards, de groupes cultes ou de musiques extrêmes. Au final les gens trouvent chez nous des côtés Doom, sludge, Drone ou Black Metal, alors qu'on n'a pas la moindre culture de ces courants musicaux... c'est assez marrant, voir gratifiant, autant l'avouer !
Guillaume : Johan a bien résumé la situation même si personnellement je m'intéresse de plus en plus à la musique Black Metal. Beaucoup de choses me gavent dans ce courant, musicalement parlant, mais j'éprouve un certain intérêt pour les mélodies que cette musique apporte. Mais à proprement parler ce n'est pas une influence pour Celeste.

Comment devons-nous interpréter le (s) à la fin de vos noms d'albums?
Johan : C'est juste un petit gimmick, une façon de dire qu'on peut lire, écouter notre musique au singulier comme au pluriel, rien de très profond...

Qui écrit les paroles? Le fait d'écrire en français est-il un moyen de montrer aux gens l'importance des textes dans Celeste?
Johan : C'est moi qui m'en occupe, le Français s'est toujours imposé à moi, ça me semble naturel, donc au fond c'est pas une façon de prouver quoi que ce soit ; ça me semblerait au contraire un peu fou de faire notre truc dans une autre langue.

Que représente pour toi le nihilisme? C'est, à mon sens, très proche de l'anarchisme dans la mesure ou le nihilisme n'est pas qu'un courant intellectuel mais également une doctrine politique de l'action violente...
Johan : Il faut comprendre avant tout qu'on ne cherche pas à intellectualiser notre musique, on n'a jamais de discussions de groupe concernant nos idées. A part 1 ou 2 mails échangés lors de la finalisation des paroles, pour être certains qu'aucune des paroles ne serait succeptible de choquer un membre du groupe, ce n'est pas allé plus loin. Je sais pas si c'est bien ainsi. Mais c'est sûr que le côté « signification » de la musique se résume à mon travail sur les textes, titres de disques et de chansons, et un peu également à l'artwork. Concernant le nihilisme, je trouve que ça colle bien à l'ambiance de notre musique, à ma façon d'être, et plus ou moins à notre façon de vivre en tant que groupe. Je vois le nihilisme comme le prolongement d'un pessimisme ambiant, une façon de ne plus croire en rien et de s'octroyer le pouvoir de se créer ses propres codes, sa propre façon de vivre ou de survivre.
Guillaume : Le nihilisme c'est avant tout le rejet d'un idéalisme, c'est l'effondrement d'un certain nombre de croyances et le fait de penser qu'il n'y a aucun espoir pour l'homme. Notre musique s'apparente bien plus au nihilisme philosophique que je viens de décrire qu'à la doctrine politique violente à laquelle tu fais allusion. Celeste n'a rien d'un groupe politique et le choix du nihilisme est surtout le moyen de prolonger notre précédent album Pessimiste(s).
Comme je l'ai dit précédemment, les textes sont écrits après les musiques et les compos étant plus noires et plus agressives, Johan a dû trouver un thème qui corresponde au nouvel univers musical.

Faites-vous parti de ces gens qui pensent que manifester ne sert à rien, si ce n'est perdre son temps? Pensez-vous, comme vos textes semblent le dire, que la solution aux différents maux que la société rencontre actuellement soit la violence?
Johan : Non je ne pense pas à la violence mais plutôt à l'individualisme comme solution, vivre pour soit, arrêter d'éspérer que le salut vienne des grands collectifs. A mes yeux, les plus grands courants de regroupement de l'histoire que sont la religion et la politique sont à l'origine des pires maux de la planète. Et pourtant, ça n'embête personne, ou ceux que ça embête ne pensent encore une fois qu'a la mobilisation collective pour protester ou faire avancer les choses. Moi je n'y crois pas, je pense plutôt qu'en abandonnant tout espoir en ces conneries on peut se détacher quelque peu et contester ces états de fait.
Quant à la manifestation ; c'est à mon sens le degré zero de l'engagement. C'est bon pour les bobos en mal de sensations ou de caution morale. Ca me fait rire de voir à quel point les gens peuvent se transcender lors de manifestations, paraître presque crédibles, puis rentrer chez eux et embrasser leurs contradictions. La manif, c'est l'outil des retardataires et des paresseux, c'est pratique et ça n'engage à rien. Les vrais activistes sont souvent les plus discrets, des gens de l'ombre qui ne cherchent aucune gratification ou coup de projecteur, des gens qui font des vrais choix de vies ; pas des gens qui décendent dans la rue quand le mal est fait au grès des modes et de l'engouement collectif.
Guillaume : Si certaines personnes sont motivées pour manifester et revendiquer des opinions, des droits etc., c'est une bonne chose et de nombreux mouvements de manifestation ont permis certaines avancées. Mais ces actions ne permettent que de régler certains problèmes en surface mais dans le fond rien ne change.
Cela ne veut pas dire que rien ne me révolte, mais effectivement à cause d'un certain état d'esprit j'ai tendance à me laisser penser que manifester ne sert à rien.

La première chose à laquelle j'ai pensé après l'écoute de Nihiliste(s) a été une phrase de Marx: « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter différemment le monde, il s'agit à présent de le changer ». Que pensez vous de cette phrase? Faites-vous en sorte que des choses changent?
Johan : C'est pas faux, en effet. Après, le changement, je vois ça comme quelquechose d'inné, pas comme une résultante d'actions diverses.
En tant que groupe, non on ne fait vraiment rien pour que les choses changent. Comme je l'ai dis plusieurs fois, on se voit plutôt comme le degré zéro de la consience politique ou culturelle.


Y a-il une différence significative entre l'état d'esprit que vous avez en tant que musicien de Celeste et celui de « citoyen banal »? Rien de péjoratif. Comprenez par là qui se lève tous les matins pour aller au boulot, payer ses factures, descendre ses poubelles, etc.

Johan : Non, justement, c'est bien là dessus que nous sommes irréprochables. On est en tournée comme on est dans la vie, on ne se force pas à être sympas pour faire bien ou à respecter les codes parceque les autres le font. Au quotidien, il peut bien entendu y avoir une différence entre notre état d'esprit au travail et celui qu'on peut avoir quand on est ensembles, mais ça ne va pas plus loin ; comme beaucoup de gens le sont également entre la semaine et le week-end. Et encore, entre un huissier de justice, un gardien de prison, un futur CRS et moi qui bosse dans une boîte de recouvrement de crédits, on n'a pas des tonnes de concessions à faire au quotidien pour se fondre dans la masse.

Je me suis posé la question suivante en lisant les paroles de votre morceau « Au feu le savoir ». Avec toutes les choses que vous abhorrez, de manière très légitime, ne pensez-vous pas que ce sera grâce/à travers le savoir que l'on pourra faire en sorte que certaines choses changent?
Johan : Par savoir, j'utilisais un peu plus le terme à l'anglaise « knowledge » et donc fustigeait plutôt les connaissances. Donc non je pense que ce sera en faisant preuve d'intelligence, de reflexion, de compassion, d'empathie... je t'évite la liste... au mieux le savoir (quand il n'est pas tronqué) permettra d'apprendre des erreurs passées, rien de plus. Le savoir c'est bon pour marquer des points au trivial poursuit ou pour garder la face devant les petits fours ; ça réconforte les imbéciles qui se noient quand il s'agît d'articuler une réflexion.

Pourquoi avoir choisi ce patronyme en particulier? Vous n'êtes pas sans savoir qu'un groupe de black (sauf erreur de ma part) s'appelait déjà Celeste, sans parler du groupe français de renommé, Celestia...
Johan : Franchement je n'en savais rien, c'est après avoir fait le myspace que j'ai remarqué qu'on n'était pas les seuls... dommage, je pensais qu'on était tombé sur quelquechose d'original.

Vous utilisez une imagerie qui est, communément, plutôt présent au sein du black metal, comme les pentacles et les croix inversés. Vous pouvez nous en dire plus là-dessus?
Johan : C'est plutôt folklorique, perso je trouvais que ça donnait un petit air décalé, et esthétiquement, quand c'est bien utilisé, il y a des symboles qui sont très beaux, très forts. Au moment de les utiliser on a discuté un peu de leur signification, il y avait des choses sur lesquels on se retrouvait, mais on ne prend pas ça au pied de la lettre, on ne peut pas dire que nous sommes un groupe sataniste.
Guillaume : C'est clair que nous ne sommes pas des satanistes purs et durs ! Comme tout courant de pensée, le satanisme peut être interprété de diverses manières. Certaines personnes se disant satanistes pensent qu'il faut éradiquer la race humaine... Bref un discours assez extrême... Et de ce que j'ai pu en lire je n'en fais pas du tout la même interprétation. Comme l'a dit Johan il y'a certains éléments du satanisme qui nous correspondent mais ça ne va pas plus loin.
En fait, au risque de dire un truc bateau, je n'aime pas envisager les choses de manière radicale et je déteste l'idée d'appartenir à un mouvement quelconque donc jamais je ne proclamerai être sataniste. Il en va de même pour le punk, le diy, le végétarisme, le féminisme etc...Il y'a des tas de choses intéressantes dans ces mouvements mais jamais je ne pourrais me dévouer à 100% pour l'un d'entre eux, par manque de conviction sur certains points mais surtout car selon moi appartenir à un mouvement, il y'a un risque pour se complaire dans celui-ci sans jamais le remettre en cause et devenir borné sans vraiment s'en rendre compte...

Vous avez un visuel atypique en live. C'est important pour vous de vous démarquer comme vous le faîtes? Comment vous est venue l'idée de jouer quasiment dans le noir, hormis les flashs stroboscopiques?
Johan : c'est très important à mes yeux, et je pense que ça participe pour beaucoup au fait que les gens ont l'air de bien nous apprecier en Live. On fait de la musique sombre, autant jouer dans l'obsurité, ça s'y prête bien. Ensuite on a carrément trouvé le moyen de jouer complètement dans le noir grâce à nos lampes frontales, donc on n'a pas hésité longtemps. Le strobo, c'est pour accentuer le côté epytlepthique ou hypthonique selon les passages. C'est certain que c'est une vraie façon de nous démarquer, d'en proposer un peu plus au public qu'un simple concert. Pour l'instant tout fonctionne bien avec ce système, mais peut-être qu'on évoluera vers d'autres choses par la suite.
Guillaume : Ce « visuel atypique » est loin de plaire à tout le monde ! Il n'est pas rare que certaines personnes nous disent que c'est vraiment frustrant de voir simplement des lumières rouges bouger dans le noir sans jamais voir les mecs qui jouent. Peut-être qu'un jour on s'en lassera et qu'on voudra jouer en plein jour avec des t-shirts orange, une boule à facette et des jeux de lumière jaune, vert et bleu !


Des auteurs font-ils l'unanimité au sein des membres de Celeste? Le nihilisme et Nietzsche semble être lié dans nos consciences. Quel regard portez-vous sur cet auteur? Comment expliquez-vous qu'il soit tant respecté dans le milieu du metal extrême?

Johan : c'est bien simple, je ne lis pas du tout. Mais je me dis en effet que ça serait peut-être sympa d'en apprendre un peu plus sur tout ça. Quant à l'attrait des metaleux pour lui, et bien comme tu le vois, je suis mal placé pour répondre...

Des membres qui d'ailleurs faisaient parti du regretté groupe Mihai Edrisch. Quels ont été les causes du split? Y a-t-il des regrets à présent? Ou cette séparation était-elle une étape obligatoire pour le groupe?
Johan : vraiment la flemme d'y répondre, désolé... rdv ici :
http://www.metalorgie.com/punk/interviews.php?id=231
2eme réponse


Vous êtes passés du pessimisme au nihilisme. Difficile de passer à une étape suivante à présent. Avez-vous déjà des idées, pour les textes entre autre, que Celeste pourrait développer par la suite?

Johan : pas encore, mais va falloir que je m'y mette vu qu'on approche du studio et qu'une bonne partie du disque est composée. Jusqu'a présent j'ai vraiment laissé les textes de côté, je préferais garder ça pour la fin, ça permet de gagner en cohérence et d'éviter d'avoir à transformer des textes parcequ'on bouge tel ou tel riff. De plus vu que j'étais à la basse (en répète) cette saison ça m'arrangeait pas mal de ne pas m'occuper de 2 choses en même temps

Pessimiste(s) ainsi que Nihiliste(s) sont disponible en vynil. C'est un support qui est important à vos yeux? Et si oui, pourquoi? Un moyen de palier contre le développement exponentiel des supports numériques?
Johan : J'étais pas fan du vinyle, et j'ai fini par l'être avec le temps, mais uniquement pour l'objet parceque perso tourner un disque ça me fait chier, et puis c'est tellement rare de tomber sur de bons equipements vinyles que pour le son également j'ai un peu de mal. Par compte le truc cool c'est de pouvoir changer de vitesse !

Vous êtes Lyonnais. La scène est vraiment de qualité! Avec quels groupes avez-vous particulièrement des affinités?
Johan : pas grand monde... je suis toujours un peu en contact avec les Daïtro depuis l'époque Alchimia, Xav d'Overmars, les Llorah.... Mais c'est certain qu'on peut être fiers de notre scène, elle est très variée et d'excellente qualité !

L'interview touche à sa fin. Quels sont les projets dans les mois à venir pour Celeste?
Johan : Fin des concerts depuis le 1er juin puis le studio à partir du 18 août et le mix et master final début octobre. Pour la sortie, comme d'hab on ne va pas trop s'avancer parcequ'entre les problèmes techniques, de thune ou d'artwork.... ça prendra certainement un peu de temps, mais on n'est pas pressé, ce sera le 3eme album en 2 ans, ça va on pourra pas nous traiter de flemmards.

Je vous laisse le mot de la fin. Merci pour votre disponibilité et, surtout, bonne continuation !
Johan : Merci à toi ! Merci pour le soutien ! Tes questions étaient très intéressantes, dommage qu'on ne soit pas plus intelligents ou cultivés... désolé... et longue vie au Zine !!

Guillaume : Merci pour l'intérêt porté à Celeste ! A bientôt.

Caedes